
Ce sont donc environ 150 patrons qui se sont amassés devant les grilles de la préfecture, avant qu'une délégation composée, entre autres, de Yann de Prince (Medef Réunion) ou encore d'Ibrahim Patel (président de la CCIR), aille déposer une motion au préfet. Ladite motion, signée par une trentaine d'entreprises et d'institutions, demande de "rétablir immédiatmenet la libre circulation des biens et des marchandises en instaurant un service minimum, de sorte que les entreprises reçoivent leurs containers".
"J'ai perdu 50% de mon chiffre d'affaires"
Certains chefs d'entreprises de PME sont notamment très pénalisés par le conflit au Port, qui dure depuis 14 jours. "Au 15 mai, j'ai perdu 50% de mon chiffre d'affaires", témoigne un patron d'une petite entreprise spécialisée dans les pièces détachées automobiles. "Pour le moment, j'arrive à amortir mais à partir de la semaine prochaine, je n'aurai que des pertes sèches", assure-t-il.
Et pour les plus grosses sociétés, le blocage du Port est également problématique. "La situation n'est plus tenable", explique Kelly Lu, représentante de la société Soretal, spécialisée dans l'alimentaire, dont 30 containers sont bloqués. "On a des commandes qui risquent d'être annulées. Mes employés se tournent les pouces... C'est compliqué !", résume-t-elle.
Yann de Prince, président du Medef, est alarmiste : "Nos entreprises ne sont pas livrées depuis 14 jours. Ce conflit engendre des conséquences économiques gravissimes. Si ces marchandises ne sont pas livrées, des entreprises vont mourir et des emplois vont être perdus", lance-t-il, avant d'ajouter que "la pénurie" guette.
"Le préfet a entendu nos demandes"
Au sortir d'un entretien de plus d'une heure avec Jean-Luc Marx, Yann de Prince est ressorti rassuré : "Le préfet a pris la mesure de la gravité de la situation au travers de la très large représentation qu'il y avait aujourd'hui. Tout le monde économique se mobilise aujourd'hui. Le préfet a entendu nos demandes, les situations que nous lui avons décrites et les conséquences dramatiques qu'elles engendrent. Il lui appartient maintenant de dire quelles mesures il prendra pour permettre la remise en route du port. Il faut que l'économie puisse fonctionner à nouveau".
Ibrahim Patel ajoute : "Le préfet a expliqué qu'il a bon espoir que les négociations aboutissent. Mais il n'exclut rien si jamais tel n'est pas le cas pour qu'on retrouve toute la liberté des biens et des marchandises et que le port fonctionne", conclut-il.
"J'ai perdu 50% de mon chiffre d'affaires"
Certains chefs d'entreprises de PME sont notamment très pénalisés par le conflit au Port, qui dure depuis 14 jours. "Au 15 mai, j'ai perdu 50% de mon chiffre d'affaires", témoigne un patron d'une petite entreprise spécialisée dans les pièces détachées automobiles. "Pour le moment, j'arrive à amortir mais à partir de la semaine prochaine, je n'aurai que des pertes sèches", assure-t-il.
Et pour les plus grosses sociétés, le blocage du Port est également problématique. "La situation n'est plus tenable", explique Kelly Lu, représentante de la société Soretal, spécialisée dans l'alimentaire, dont 30 containers sont bloqués. "On a des commandes qui risquent d'être annulées. Mes employés se tournent les pouces... C'est compliqué !", résume-t-elle.
Yann de Prince, président du Medef, est alarmiste : "Nos entreprises ne sont pas livrées depuis 14 jours. Ce conflit engendre des conséquences économiques gravissimes. Si ces marchandises ne sont pas livrées, des entreprises vont mourir et des emplois vont être perdus", lance-t-il, avant d'ajouter que "la pénurie" guette.
"Le préfet a entendu nos demandes"
Au sortir d'un entretien de plus d'une heure avec Jean-Luc Marx, Yann de Prince est ressorti rassuré : "Le préfet a pris la mesure de la gravité de la situation au travers de la très large représentation qu'il y avait aujourd'hui. Tout le monde économique se mobilise aujourd'hui. Le préfet a entendu nos demandes, les situations que nous lui avons décrites et les conséquences dramatiques qu'elles engendrent. Il lui appartient maintenant de dire quelles mesures il prendra pour permettre la remise en route du port. Il faut que l'économie puisse fonctionner à nouveau".
Ibrahim Patel ajoute : "Le préfet a expliqué qu'il a bon espoir que les négociations aboutissent. Mais il n'exclut rien si jamais tel n'est pas le cas pour qu'on retrouve toute la liberté des biens et des marchandises et que le port fonctionne", conclut-il.