En tout 75.000 clients sont privés d'électricité, une situation qui devrait empirer dans les heures qui arrivent, notamment avec le pic de consommation à 18 heures.
Le préfet de la Réunion, Michel Lalande a décidé de mettre en place une cellule de crise à la préfecture suite au mouvement de grève, "j'ai réuni ce matin les acteurs de l'urgence à la Réunion pour vérifier au moins que les personnes les plus prioritaires de la Réunion ne manquent pas d'électricité".
La préfecture de la Réunion a procédé à "la notification des réquisitions, préparées pour faire face à ce conflit", explique Michel Lalande, "une fois de plus une partie des salariés ont décidé de se soustraire à la notification". La préfecture rappelle que de ne pas obtempérer à une réquisition est "un délit" dans la loi française et "pour éviter le délit, on se soustrait à la notification".
"Une petite partie de salarié ont précipité l'île de la Réunion dans une situation économique et sociale difficile", souligne le préfet.
Présence des présidents des Chambres consulaires
Sur place à la préfecture cet après-midi, les représentants des chambres consulaires de la Réunion, Bernard Picardo, président de la Chambre des métiers, Ibrahim Patel, président de la Chambre de Commerce et Jean-Yves Minatchy, président de la Chambre d'agriculture, qui ont tous pointés du doigt les grévistes qui mettent en péril la situation économique à la Réunion.
Le préfet appelle à "la raison" les grévistes de la Séchilienne-Sidec, "je souhaite que se soit un appel entendu", lâche Michel Lalande, "a-t-on le droit de prendre en otage une île pour un conflit social (…) qui concerne des salariés qui gagnent leur vie assez correctement (…) par rapport aux Réunionnais. Le disant, je ne divise personne, mais dans un état de droit, la réponse privilégiée est le droit. Le tribunal administratif ne s'est pas prononcé dans le conflit pour lequel il a été saisi en février", rappelle le préfet.
Une problématique pour le second tour des cantonales.
Le risque de voir le second tour des cantonales, se dérouler dans le noir, est de plus en plus d'actualité. La préfecture a prévenu les maires des communes de mettre en place "des mesures palliatives, notamment pour l'éclairage des bureaux de votes. Nous devons faire face à une sauvegarde d'une liberté publique fondamentale qui est le droit de vote", conclut le préfet.
Le préfet de la Réunion, Michel Lalande a décidé de mettre en place une cellule de crise à la préfecture suite au mouvement de grève, "j'ai réuni ce matin les acteurs de l'urgence à la Réunion pour vérifier au moins que les personnes les plus prioritaires de la Réunion ne manquent pas d'électricité".
La préfecture de la Réunion a procédé à "la notification des réquisitions, préparées pour faire face à ce conflit", explique Michel Lalande, "une fois de plus une partie des salariés ont décidé de se soustraire à la notification". La préfecture rappelle que de ne pas obtempérer à une réquisition est "un délit" dans la loi française et "pour éviter le délit, on se soustrait à la notification".
"Une petite partie de salarié ont précipité l'île de la Réunion dans une situation économique et sociale difficile", souligne le préfet.
Présence des présidents des Chambres consulaires
Sur place à la préfecture cet après-midi, les représentants des chambres consulaires de la Réunion, Bernard Picardo, président de la Chambre des métiers, Ibrahim Patel, président de la Chambre de Commerce et Jean-Yves Minatchy, président de la Chambre d'agriculture, qui ont tous pointés du doigt les grévistes qui mettent en péril la situation économique à la Réunion.
Le préfet appelle à "la raison" les grévistes de la Séchilienne-Sidec, "je souhaite que se soit un appel entendu", lâche Michel Lalande, "a-t-on le droit de prendre en otage une île pour un conflit social (…) qui concerne des salariés qui gagnent leur vie assez correctement (…) par rapport aux Réunionnais. Le disant, je ne divise personne, mais dans un état de droit, la réponse privilégiée est le droit. Le tribunal administratif ne s'est pas prononcé dans le conflit pour lequel il a été saisi en février", rappelle le préfet.
Une problématique pour le second tour des cantonales.
Le risque de voir le second tour des cantonales, se dérouler dans le noir, est de plus en plus d'actualité. La préfecture a prévenu les maires des communes de mettre en place "des mesures palliatives, notamment pour l'éclairage des bureaux de votes. Nous devons faire face à une sauvegarde d'une liberté publique fondamentale qui est le droit de vote", conclut le préfet.