L’accès direct aux infirmiers en pratique avancée, aux kinésithérapeutes et aux orthophonistes ou encore la revalorisation des consultations. Voilà une partie des demandes des médecins généralistes pour ce mouvement du 14 février 2023. La date n'est pas due au hasard, et n’a pas non plus de rapport avec la fête des amoureux. Aujourd’hui, c’est surtout le jour de vote pour la proposition de loi Rist, du nom de la députée qui l’a proposée. De son vrai nom, la loi “portant amélioration de l'accès aux soins par la confiance aux professionnels de santé” n’a toujours pas convaincu les syndicats de médecins de ville.
Au niveau local, le SML Réunion (syndicat des médecins libéraux) affirme son opposition à cette nouvelle législation. En solidarité avec ses collègues de l’Hexagone, il appelle les praticiens de l’île à fermer leurs cabinets et à refuser les gardes de manière illimitée. “Des prétextes de facilité d’exercice à la Réunion du fait d’un tiers-payant généralisé réunionnais spécifique, d’éloignement de la métropole, de particularités d’exercice à la Réunion pour ne pas agir deviendraient impardonnables avec un risque de graves conséquences locales”, précise le président du SML Réunion, le docteur Humbert Gojon.
“La loi prévoit un large éventail de dispositions pour garantir une prise en charge des patients”
Face à une médecine de ville qui risque de fonctionner au ralenti, les urgences des hôpitaux de l’île vont sans doute vivre une journée compliquée. “On nous annonce un mouvement de grève très suivi. Nous verrons si nous allons vivre un ‘mardi noir’, comme le prévoient les organisations syndicales”, avance prudemment Gérard Cotellon, le directeur général de l’ARS.
“Nous prendrons toutes les mesures nécessaires pour assurer une couverture médicale. La loi prévoit un large éventail de dispositions pour garantir une prise en charge des patients. Selon les informations qui nous remonteront, nous aviserons le préfet, qui prendra ensuite les mesures. Cela peut aller jusqu’à la réquisition de personnels de santé. J’ai également demandé aux hôpitaux un renforcement des services des urgences. Un effort supplémentaire sera également demandé au SAS (service d’accès aux soins)”, précise également Gérard Cotellon.
Au niveau local, le SML Réunion (syndicat des médecins libéraux) affirme son opposition à cette nouvelle législation. En solidarité avec ses collègues de l’Hexagone, il appelle les praticiens de l’île à fermer leurs cabinets et à refuser les gardes de manière illimitée. “Des prétextes de facilité d’exercice à la Réunion du fait d’un tiers-payant généralisé réunionnais spécifique, d’éloignement de la métropole, de particularités d’exercice à la Réunion pour ne pas agir deviendraient impardonnables avec un risque de graves conséquences locales”, précise le président du SML Réunion, le docteur Humbert Gojon.
“La loi prévoit un large éventail de dispositions pour garantir une prise en charge des patients”
Face à une médecine de ville qui risque de fonctionner au ralenti, les urgences des hôpitaux de l’île vont sans doute vivre une journée compliquée. “On nous annonce un mouvement de grève très suivi. Nous verrons si nous allons vivre un ‘mardi noir’, comme le prévoient les organisations syndicales”, avance prudemment Gérard Cotellon, le directeur général de l’ARS.
“Nous prendrons toutes les mesures nécessaires pour assurer une couverture médicale. La loi prévoit un large éventail de dispositions pour garantir une prise en charge des patients. Selon les informations qui nous remonteront, nous aviserons le préfet, qui prendra ensuite les mesures. Cela peut aller jusqu’à la réquisition de personnels de santé. J’ai également demandé aux hôpitaux un renforcement des services des urgences. Un effort supplémentaire sera également demandé au SAS (service d’accès aux soins)”, précise également Gérard Cotellon.