Comme attendu, le parti de gauche radicale Syriza a remporté, hier, les élections législatives grecques. Le parti mené par Alexis Tsipras, avec 36,35% des voix, devance de près de neuf points le parti conservateur de la Nouvelle démocratie.
Selon les mêmes mesures enregistrées auprès des électeurs, le parti de droite du premier ministre sortant, Antonis Samaras, estimé entre 23 et 27 %, a subi un très sérieux revers électoral. Le parti néo-nazi Aube dorée est arrivé en troisième position avec 4,5 à 5,5%.
« Le mandat donné par le peuple annule les plans d’austérité », a lancé Alexis Tsipras à la foule après sa victoire. Néanmoins, le nouvel homme fort de la Grèce a indiqué que « le nouveau gouvernement évitera la confrontation destructrice avec ses partenaires » européens, a-t-il toutefois lancé, en souhaitant négocier avec ses créanciers une « nouvelle solution viable » pour la Grèce et l’Europe.
Mais en ratant de deux sièges la majorité absolue au Parlement grec, Syriza va être contraint de négocier avec d’autres partis, plus modérés que lui d’un point de vue économique pour former une coalition.