
Ils sont 45 notaires à La Réunion. Près de 9 000 professionnels en métropole. A l’annonce de la commission Darrois qui doit "dégager les lignes d’une réforme en profondeur de la profession d’avocat", les notaires ont devancé un débat qui n’est pas nouveau : l’idée qu’ils soient confondus dans une seule et même profession avec les avocats.
Les notaires y sont fermement opposés. "Les autorités du secteur des avocats ont toujours refusé de limiter leur nombre de nouveaux venus sur le marché. Aujourd’hui ce n’est pas un métier où l’on gagne systématiquement bien sa vie. Ils tentent donc d’élargir leur compétence", explique Me Hoarau, notaire et chargé de communication à la Chambre des Notaires de La Réunion.
Parler d’une seule profession provoquerait un bouleversement complet du système juridique français. "C’est surréaliste. A l’instar du système anglo-saxon ce serait la course aux dossiers, toujours en quête de rentabilité", explique-t-il. Pour les Notaires, le Conseil national des Barreaux devrait avant tout réfléchir aux modifications à effectuer au sein même de la profession d’avocat. L’avocat Jean-Jacques Morel estime que "les professions juridiques et judiciaires gagneraient à être modernisées et l’idée d’engager des réformes mérite de s’y intéresser". Cet avocat affirme que cette modernisation peut passer par un regroupement des professions afin de mieux répondre aux attentes du public. Il soutient en quelque sorte l'idée du développement de l'inter professionnalité. En clair, il s'agit pour les notaires et les avocats de travailler dans des structures communes tout en gardant des activités bien distinctes.
"Il ne s’agit pas d’enrichir l’un et d'appauvrir l’autre. L'idée que des cabinets puissent se regrouper est une idée séduisante, ne serait-ce que pour concurrencer les cabinet américains et européens qui viennent s’installer dans les grandes villes de métropole notamment", pense Me Morel. Enfin pour cet avocat, la création d’une profession du droit unique permettrait de faire front à une autre profession "en concurrence avec les avocats, celle des experts comptables, ajoutant que la France a besoin de modernité et cela passe par des réformes". Des réformes qu'"il ne faut pas voir comme un épouvantail".
Les notaires y sont fermement opposés. "Les autorités du secteur des avocats ont toujours refusé de limiter leur nombre de nouveaux venus sur le marché. Aujourd’hui ce n’est pas un métier où l’on gagne systématiquement bien sa vie. Ils tentent donc d’élargir leur compétence", explique Me Hoarau, notaire et chargé de communication à la Chambre des Notaires de La Réunion.
Parler d’une seule profession provoquerait un bouleversement complet du système juridique français. "C’est surréaliste. A l’instar du système anglo-saxon ce serait la course aux dossiers, toujours en quête de rentabilité", explique-t-il. Pour les Notaires, le Conseil national des Barreaux devrait avant tout réfléchir aux modifications à effectuer au sein même de la profession d’avocat. L’avocat Jean-Jacques Morel estime que "les professions juridiques et judiciaires gagneraient à être modernisées et l’idée d’engager des réformes mérite de s’y intéresser". Cet avocat affirme que cette modernisation peut passer par un regroupement des professions afin de mieux répondre aux attentes du public. Il soutient en quelque sorte l'idée du développement de l'inter professionnalité. En clair, il s'agit pour les notaires et les avocats de travailler dans des structures communes tout en gardant des activités bien distinctes.
"Il ne s’agit pas d’enrichir l’un et d'appauvrir l’autre. L'idée que des cabinets puissent se regrouper est une idée séduisante, ne serait-ce que pour concurrencer les cabinet américains et européens qui viennent s’installer dans les grandes villes de métropole notamment", pense Me Morel. Enfin pour cet avocat, la création d’une profession du droit unique permettrait de faire front à une autre profession "en concurrence avec les avocats, celle des experts comptables, ajoutant que la France a besoin de modernité et cela passe par des réformes". Des réformes qu'"il ne faut pas voir comme un épouvantail".