Parce qu'ils accueillent quotidiennement la population, les travailleurs mobilisés dans la grande distribution sont également en première ligne et risquent la contamination. Si des mesures ont été prises pour protéger les clients et les salariés, la chaîne de protection a semble-t-il été brisée fin mars dernier dans deux grandes surfaces du sud de l’île. Un chauffeur-livreur a contracté et a été testé positif au Covid-19 le 25 mars dernier.
À l’issue des investigations opérées par l’ARS, trois personnes ont hier été testées, deux dans un supermarché de St-Pierre et une à St-Joseph.
Rémy Grimaud, secrétaire fédéral Sud de la branche commerce de la CGTR, fait partie des personnes qui ont été en contact avec le chauffeur livreur testé positif. Ses résultats attendus ce vendredi se sont révélés négatifs. "Une bonne nouvelle, mais la crainte est toujours bien présente", confie le syndicaliste. "Les salariés ont peur, de leur prise de poste à leur retour chez eux".
Pour Rémy Grimaud, les mesures prises par le supermarché ont été insuffisantes. "La direction a mis en place des gestes barrières à l’intérieur et à l’extérieur du commerce pour les clients et les salariés, mais en interne, rien n’a été fait pour éviter les contacts entre réceptionnistes et chauffeurs livreurs", déplore-t-il.
Malgré le risque de contamination, une fois contactés par l'ARS, les salariés ont continué de travailler jusqu'à l'annonce des résultats heureusement négatifs. "Le risque zéro n'existe pas. Les dirigeants des grandes surfaces doivent prendre leur responsabilité et faire plus que de mettre en place les gestes barrières", appelle le syndicaliste.
À l’issue des investigations opérées par l’ARS, trois personnes ont hier été testées, deux dans un supermarché de St-Pierre et une à St-Joseph.
Rémy Grimaud, secrétaire fédéral Sud de la branche commerce de la CGTR, fait partie des personnes qui ont été en contact avec le chauffeur livreur testé positif. Ses résultats attendus ce vendredi se sont révélés négatifs. "Une bonne nouvelle, mais la crainte est toujours bien présente", confie le syndicaliste. "Les salariés ont peur, de leur prise de poste à leur retour chez eux".
Pour Rémy Grimaud, les mesures prises par le supermarché ont été insuffisantes. "La direction a mis en place des gestes barrières à l’intérieur et à l’extérieur du commerce pour les clients et les salariés, mais en interne, rien n’a été fait pour éviter les contacts entre réceptionnistes et chauffeurs livreurs", déplore-t-il.
Malgré le risque de contamination, une fois contactés par l'ARS, les salariés ont continué de travailler jusqu'à l'annonce des résultats heureusement négatifs. "Le risque zéro n'existe pas. Les dirigeants des grandes surfaces doivent prendre leur responsabilité et faire plus que de mettre en place les gestes barrières", appelle le syndicaliste.