
Jimmy Nayagom et le président de l'association RAJ, sur la ligne de départ
Ces quelques heures ont été riches en émotions. Jimmy Nayagom a pris place dans la joëlette ce vendredi, en début d'après-midi, au sentier Scout. Atteint de la maladie Larsen-Bourbon, il participait au Grand Raid des joëlettes, encadré par l'association RAJ.
"Nous sommes arrivés à Ilet à Malheur aux alentours de 18 heures, nous avons mis un peu plus longtemps que prévu", indique-t-il. Pour lui, le parcours s'arrête là. Après une nuit sur place avec l'équipe, il redescendra en hélicoptère et laissera sa place à une autre personne porteuse de handicap.
Bonne humeur et rencontres avec les raideurs
"C'était super, malgré la fatigue et les douleurs au dos. C'était un magnifique plaisir d'être là", confie-t-il. "Avec les porteurs, on se taquinait, on blaguait. On a aussi croisé des raideurs. Certains prennent même le temps de discuter ; d'autres, qui ne parlent pas français, nous saluent", raconte-t-il, enjoué.
Autre belle surprise pour Jimmy, la possibilité de prendre part au départ ce jeudi soir. "Ce n'était pas prévu, je devais commencer seulement vendredi, car je n'avais pas de joëlette le jeudi. Mais j'ai pu faire 500 mètres en fauteuil". De quoi profiter pleinement de l'ambiance festive de la Ravine Blanche et de son public chaleureux.
"Grâce à l'association RAJ, on peut rêver. Notre île, qui n'est pas accessible pour les personnes à mobilité réduite comme moi, le devient. Les porteurs sont nos jambes, nos bras. Je tiens à tous les remercier, ainsi que tous les bénévoles", conclut le sportif de 38 ans.
"Nous sommes arrivés à Ilet à Malheur aux alentours de 18 heures, nous avons mis un peu plus longtemps que prévu", indique-t-il. Pour lui, le parcours s'arrête là. Après une nuit sur place avec l'équipe, il redescendra en hélicoptère et laissera sa place à une autre personne porteuse de handicap.
Bonne humeur et rencontres avec les raideurs
"C'était super, malgré la fatigue et les douleurs au dos. C'était un magnifique plaisir d'être là", confie-t-il. "Avec les porteurs, on se taquinait, on blaguait. On a aussi croisé des raideurs. Certains prennent même le temps de discuter ; d'autres, qui ne parlent pas français, nous saluent", raconte-t-il, enjoué.
Autre belle surprise pour Jimmy, la possibilité de prendre part au départ ce jeudi soir. "Ce n'était pas prévu, je devais commencer seulement vendredi, car je n'avais pas de joëlette le jeudi. Mais j'ai pu faire 500 mètres en fauteuil". De quoi profiter pleinement de l'ambiance festive de la Ravine Blanche et de son public chaleureux.
"Grâce à l'association RAJ, on peut rêver. Notre île, qui n'est pas accessible pour les personnes à mobilité réduite comme moi, le devient. Les porteurs sont nos jambes, nos bras. Je tiens à tous les remercier, ainsi que tous les bénévoles", conclut le sportif de 38 ans.