
L’octogénaire est morte seule dans une chambre remplie d’excréments le 24 juin 2015, dans la résidence Clos de Sylvia, ruelle Samat à Saint-Denis. Pendant des mois, sa fille, Nathalie I., 32 ans, n’a fait que la nourrir, de façon basique, quelques fois par jour. Fini les changes, les bains et les soins depuis 2014.
C’est en 2013 que cette femme de 87 ans fait un AVC. Aucun de ses enfants ne se propose pour la prendre en charge – la famille serait "particulière" et la violence entre ses membres connue de la justice – sauf Nathalie I. qui l’accueille chez elle et reçoit une indemnité d’environ 400 euros par mois. Elle vit alors avec Joachin C., 41 ans et 18 condamnations sur son casier judiciaire.
Au début, les visites des infirmières se font régulièrement, même quotidiennement, ainsi que les kinés et médecins. Mais les visites se font de plus en plus rares. Selon la fille, sa mère ne veut plus les voir et se montre hostile. Et étant enceinte, elle a du mal à soulever sa mère pour la soigner. Pourtant, le personnel soignant dit n’avoir aucun souci avec la patiente, sinon une réticence à être touchée en début de traitement.
Négligence de l’UDAF ?
Et donc… plus personne ne passe. Le mandataire de l’UDAF (Union nationale des associations familiales) chargé de la protection de la gramoune est même contacté par Nathalie I. en juin 2015, peu de temps avant la mort de la victime, qui explique qu’elle ne s’en sort plus. Mais aucune réaction de l’organisme.
Délaissée par sa famille et par l’UDAF, cette femme diabétique et souffrant des complications liées à son AVC, décède. À leur arrivée, les secours retrouvent une pièce dans laquelle jonchent des excréments sur le sol, les murs… les draps n’ont pas été changés non plus. La victime a quant à elle des vers et larves au niveau du cou ainsi que des plaies de macération sur tout le corps. Cela fait plus de 24 heures qu’elle est morte.
Me Ariane Bouvet, l’avocate du couple absent et pourtant jugé par le tribunal correctionnel de Saint-Denis pour homicide involontaire et non-assistance à personne en danger explique que pour un homicide il faut qu’ils aient causé la mort. Or, la mort est notée comme "naturelle" dans l’autopsie. Et pour non-assistance, il faut avoir conscience qu’il y a un danger. Or elle rappelle "la misère sociale et le niveau intellectuel bas" de la famille.
Relaxés pour homicide involontaire, le tribunal a retenu la non-assistance à personne en danger et les a condamnés à 2 ans de prison et délivré un mandat d’arrêt à leur encontre.
C’est en 2013 que cette femme de 87 ans fait un AVC. Aucun de ses enfants ne se propose pour la prendre en charge – la famille serait "particulière" et la violence entre ses membres connue de la justice – sauf Nathalie I. qui l’accueille chez elle et reçoit une indemnité d’environ 400 euros par mois. Elle vit alors avec Joachin C., 41 ans et 18 condamnations sur son casier judiciaire.
Au début, les visites des infirmières se font régulièrement, même quotidiennement, ainsi que les kinés et médecins. Mais les visites se font de plus en plus rares. Selon la fille, sa mère ne veut plus les voir et se montre hostile. Et étant enceinte, elle a du mal à soulever sa mère pour la soigner. Pourtant, le personnel soignant dit n’avoir aucun souci avec la patiente, sinon une réticence à être touchée en début de traitement.
Négligence de l’UDAF ?
Et donc… plus personne ne passe. Le mandataire de l’UDAF (Union nationale des associations familiales) chargé de la protection de la gramoune est même contacté par Nathalie I. en juin 2015, peu de temps avant la mort de la victime, qui explique qu’elle ne s’en sort plus. Mais aucune réaction de l’organisme.
Délaissée par sa famille et par l’UDAF, cette femme diabétique et souffrant des complications liées à son AVC, décède. À leur arrivée, les secours retrouvent une pièce dans laquelle jonchent des excréments sur le sol, les murs… les draps n’ont pas été changés non plus. La victime a quant à elle des vers et larves au niveau du cou ainsi que des plaies de macération sur tout le corps. Cela fait plus de 24 heures qu’elle est morte.
Me Ariane Bouvet, l’avocate du couple absent et pourtant jugé par le tribunal correctionnel de Saint-Denis pour homicide involontaire et non-assistance à personne en danger explique que pour un homicide il faut qu’ils aient causé la mort. Or, la mort est notée comme "naturelle" dans l’autopsie. Et pour non-assistance, il faut avoir conscience qu’il y a un danger. Or elle rappelle "la misère sociale et le niveau intellectuel bas" de la famille.
Relaxés pour homicide involontaire, le tribunal a retenu la non-assistance à personne en danger et les a condamnés à 2 ans de prison et délivré un mandat d’arrêt à leur encontre.