
Dimanche 27 novembre, vers 18 heures, une gramoune était victime d'une violente agression. Elle se trouvait à son domicile de Saint-Benoît lorsqu'un individu, Mathieu P., 32 ans, pénétrait dans l'habitation et la projetait au sol violemment. Il lui avait ensuite dérobé plusieurs objets dont de l'argent avant de s'enfuir. L'octogénaire avait rapidement contacté la gendarmerie et avait donné le signalement du suspect interpellé un peu plus tard dans la soirée.
Au moment des faits, le trentenaire par ailleurs sous tutelle se trouvait en état d'ivresse. Ce mercredi, il comparaissait devant le tribunal correctionnel de Saint-Denis pour des violences en récidive d'une précédente condamnation ayant entrainé une interruption temporaire de travail de 8 jours. Son avocate, Me Zeineb Dridi, soulève dès le début de l'audience la nullité de la garde à vue. Car sous mesure de tutelle, le tuteur du mis en cause doit être mis au courant dans un délai de 6 heures. Dans le cas contraire, un procès verbal de carence doit être effectué, ce qui n'aurait pas été le cas selon la robe noire dans cette procédure.
Au moment des faits, le trentenaire par ailleurs sous tutelle se trouvait en état d'ivresse. Ce mercredi, il comparaissait devant le tribunal correctionnel de Saint-Denis pour des violences en récidive d'une précédente condamnation ayant entrainé une interruption temporaire de travail de 8 jours. Son avocate, Me Zeineb Dridi, soulève dès le début de l'audience la nullité de la garde à vue. Car sous mesure de tutelle, le tuteur du mis en cause doit être mis au courant dans un délai de 6 heures. Dans le cas contraire, un procès verbal de carence doit être effectué, ce qui n'aurait pas été le cas selon la robe noire dans cette procédure.
Il pensait que la victime avait 30 ans
"Je suis un gentil marmaille quand je n'ai pas bu d'alcool", déclare le prévenu à l'attention de la présidente de l'audience. Mathieu P. a en effet des problèmes psychiatriques conjugués à une addiction à l'alcool. Le jour des faits, le Bénédictin affichant 22 mentions sur son casier judiciaire avait 0.74 gr/l. Selon les déclarations de la victime, il était déjà venu manger chez elle et souhaitait pénétrer dans le logement pour voler de la nourriture ou de l'argent afin de s'en procurer.
"J’ai pas trop compris ce que j’ai fait, j’étais sous effet", poursuit-il à l'attention des magistrats, ajoutant qu'il avait juste "poussé" la gramoune qui était alors tombée au sol. Un comportement que la représentante de la société juge inacceptable, d'autant que Mathieu P. est sorti de détention il y a quinze jours. Delphine Daniel propose au tribunal de prononcer la peine de 18 mois de prison ferme auxquels il faudrait ajouter 8 mois supplémentaires de la révocation d'un précédent sursis.
La défense réagit promptement en plaidant le retard mental du trentenaire "qui a fait plusieurs séjours à l’établissement de santé mentale". Mathieu P. serait en rupture avec la réalité et n'aurait pas conscience de la portée de ses actes. "Il pensait que la victime avait 30 ans alors qu’elle en a 80" étaye la robe noire.
Après en avoir délibéré, le tribunal condamne le prévenu à 18 mois de prison avec maintien en détention et à la révocation des 8 mois de son sursis précédent.
"Je suis un gentil marmaille quand je n'ai pas bu d'alcool", déclare le prévenu à l'attention de la présidente de l'audience. Mathieu P. a en effet des problèmes psychiatriques conjugués à une addiction à l'alcool. Le jour des faits, le Bénédictin affichant 22 mentions sur son casier judiciaire avait 0.74 gr/l. Selon les déclarations de la victime, il était déjà venu manger chez elle et souhaitait pénétrer dans le logement pour voler de la nourriture ou de l'argent afin de s'en procurer.
"J’ai pas trop compris ce que j’ai fait, j’étais sous effet", poursuit-il à l'attention des magistrats, ajoutant qu'il avait juste "poussé" la gramoune qui était alors tombée au sol. Un comportement que la représentante de la société juge inacceptable, d'autant que Mathieu P. est sorti de détention il y a quinze jours. Delphine Daniel propose au tribunal de prononcer la peine de 18 mois de prison ferme auxquels il faudrait ajouter 8 mois supplémentaires de la révocation d'un précédent sursis.
La défense réagit promptement en plaidant le retard mental du trentenaire "qui a fait plusieurs séjours à l’établissement de santé mentale". Mathieu P. serait en rupture avec la réalité et n'aurait pas conscience de la portée de ses actes. "Il pensait que la victime avait 30 ans alors qu’elle en a 80" étaye la robe noire.
Après en avoir délibéré, le tribunal condamne le prévenu à 18 mois de prison avec maintien en détention et à la révocation des 8 mois de son sursis précédent.