“Mon choix, ce n’était pas d’aller avec Gilbert Annette ou d’aller contre René-Paul Victoria avec qui j’ai travaillé comme adjoint au sein de sa majorité. Le choix c’était d’aller pour les Dionysiens”.
Gino Ponin-Ballom, également président de la SIDR (Société immobilière de La Réunion) “pense qu’aujourd’hui, la population comprend qu’elle a un interlocuteur à Saint-Denis, que ce soit au niveau du monde économique, ou au niveau du personnel municipal”.
La présence de Gino Ponin-Ballom a eu au moins le mérite d’épargner un mauvais sort à quelques employés communaux, connus par la nouvelle majorité municipale pour être proches ou partisans de René-Paul Victoria.
“Les Dionysiens ont un interlocuteur qui est là pour les aider et aussi pour faire avancer les dossiers qui les concernent. Et c’est ça le plus important”.
Gino Ponin-Ballom dit également avoir franchit une nouvelle étape. “Un homme politique ne doit pas regarder son étiquette, et ne doit pas avoir de regrets concernant ses décisions. Cela a été le cas en mars 2008, lors du second tour des élections municipales. Mon choix a été posé et réfléchi et dans l’intérêt des Dionysiens”.
El selon le conseiller municipal, la collaboration avec le maire de Saint-Denis, se déroule dans un bon état d’esprit. “Jusqu’à ce jour, on travaille intelligemment avec Gilbert Annette. Je lui ai rappelé récemment que je suis un partenaire à ses côtés, pour le développement de Saint-Denis”.
Donc aucun regret ? “Il n’y a pas de regret”. “Vous avez déjà rencontré René-Paul Victoria depuis ?” “Oui, on s’est dit bonjour… Bien sûr, il y a de l’amertume… il y a sûrement une réflexion…”
Cette réflexion a conduit Gino Ponin-Ballom à participer à la création d’un nouveau parti politique. “Nous avons créé Entente Réunion pour montrer aux Dionysiens et aux Réunionnais qu’il y a au delà des partis politiques classiques, la possibilité de travailler ensemble pour La Réunion”.