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Gillot, un aéroport qui n’a d’international que le nom…

Je suis en vacances depuis une semaine environ (vous l’aviez sans doute remarqué au vu de mon absence du Blog…), mais je ne peux résister à l’envie de vous raconter mon aventure de ce soir. Ma fille prenait l’avion ce soir pour rentrer en métropole après de brèves, mais intenses, vacances dans son ile natale. […]

Ecrit par zinfos974 – le dimanche 29 décembre 2013 à 22H29

Je suis en vacances depuis une semaine environ (vous l’aviez sans doute remarqué au vu de mon absence du Blog…), mais je ne peux résister à l’envie de vous raconter mon aventure de ce soir.

Ma fille prenait l’avion ce soir pour rentrer en métropole après de brèves, mais intenses, vacances dans son ile natale. Arrivés à Gillot, quelle n’est pas ma surprise de découvrir une queue de plus de 150m, à l’intérieur de l’aérogare, pour accéder aux contrôles de police. Contrôles totalement anachroniques d’ailleurs sur une ligne directe entre une ville française et une autre ville française, sans aucune escale. On nous avait promis leur disparition, mais force est de constater, plusieurs mois après, qu’ils sont toujours là…

Mais là n’est pas mon propos… Outre le problème de queue, on pouvait également noter l’absence de climatisation, avec pour conséquence les chemises trempées de transpiration de toutes les personnes présentes à l’intérieur. « Même dans certains aéroports africains, ils ont la clim« , me faisait justement remarquer une passagère…

Un professionnel travaillant dans l’aéroport nous faisait remarquer également l’absence de groupes électrogènes assez puissants pour entrainer les tapis roulants pour l’acheminement des bagages. Résultat : les passagers ont dû transporter eux mêmes leurs valises…

Et ne parlons même pas de cet arrêté pris par le préfet interdisant aux accompagnateurs de pénétrer à l’intérieur de l’aérogare les jours de forte affluence. Ils doivent patienter à l’extérieur, sous des tentes sommaires, sous une chaleur torride, sans même un banc ou une chaise pour les personnes âgées… L’Afrique, on vous dit !

Enfin, en sortant et en nous retournant une dernière fois pour regarder la queue, notre regard est attiré par le trou laissé par le néon en panne du mot « Réunion » dans l’enseigne « Aéroport de la Réunion Roland Garros« . Une panne dont on nous dit qu’elle dure depuis plusieurs semaines déjà. Tout cela fait vraiment triste figure…

 

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