
Information Antenne Réunion. Trois personnes se trouvant à la Réunion qui souhaitaient, il y a quelques semaines, prendre un vol Corsair pour rejoindre Paris, se sont vus refuser l'accès à bord de l'appareil par le commandant de bord après que celui-ci ait été informé qu'ils faisaient l'objet d'une fiche "S". En fait, d'après nos propres informations, seuls deux d'entre eux étaient fichés.
Le fait d'être fiché "S" n'interdit pas en soi de prendre l'avion, mais le commandant de bord a tout pouvoir pour prendre les décisions qu'il estime nécessaires pour assurer la sécurité de son vol. Et en l'espèce, il a décidé de faire jouer le principe de précaution et de refuser les trois hommes à bord de son avion.
Le comble, c'est qu'Antenne Réunion révèle que les trois hommes ont menacé de porter plainte après ce refus de les accueillir à bord. A la suite de quoi, l'un d'eux a obtenu un billet d'avion gratuit en échange du fait qu'ils ne le fassent pas.
Contacté, le service communication de Corsair dément cette dernière information. Selon lui, aucun billet n'aurait été accordé. Corsair confirme qu'il y a bien eu trois passagers fichés "S" mais ne donne aucune indication quant à leur identité.
C'est quoi, une fiche S ?
Un décret de 2010 précise que peuvent être fichées "S" les personnes "faisant l’objet de recherches pour prévenir des menaces graves pour la sécurité publique ou la sûreté de l’Etat, dès lors que des informations ou des indices réels ont été recueillis à leur égard". A ce titre, un supporteur de football connu pour sa violence ou un activiste de Notre-Dame-des-Landes peut se voir fiché.
La "fiche S" est un élément de surveillance, établi par les services de renseignement, servant notamment d’alerte pour les forces de l’ordre et qui leur explique la "conduite à tenir en cas de découverte".
Les personnes fichées ne sont donc pas forcément coupables de quoi que ce soit. Elles ne sont d’ailleurs la plupart du temps pas au courant qu’elles sont surveillées. La loi n’impose aucune obligation à leur égard : ni suivi automatique, ni surveillance de facto, ni arrestation sur le champ.
Le fait d'être fiché "S" n'interdit pas en soi de prendre l'avion, mais le commandant de bord a tout pouvoir pour prendre les décisions qu'il estime nécessaires pour assurer la sécurité de son vol. Et en l'espèce, il a décidé de faire jouer le principe de précaution et de refuser les trois hommes à bord de son avion.
Le comble, c'est qu'Antenne Réunion révèle que les trois hommes ont menacé de porter plainte après ce refus de les accueillir à bord. A la suite de quoi, l'un d'eux a obtenu un billet d'avion gratuit en échange du fait qu'ils ne le fassent pas.
Contacté, le service communication de Corsair dément cette dernière information. Selon lui, aucun billet n'aurait été accordé. Corsair confirme qu'il y a bien eu trois passagers fichés "S" mais ne donne aucune indication quant à leur identité.
C'est quoi, une fiche S ?
Un décret de 2010 précise que peuvent être fichées "S" les personnes "faisant l’objet de recherches pour prévenir des menaces graves pour la sécurité publique ou la sûreté de l’Etat, dès lors que des informations ou des indices réels ont été recueillis à leur égard". A ce titre, un supporteur de football connu pour sa violence ou un activiste de Notre-Dame-des-Landes peut se voir fiché.
La "fiche S" est un élément de surveillance, établi par les services de renseignement, servant notamment d’alerte pour les forces de l’ordre et qui leur explique la "conduite à tenir en cas de découverte".
Les personnes fichées ne sont donc pas forcément coupables de quoi que ce soit. Elles ne sont d’ailleurs la plupart du temps pas au courant qu’elles sont surveillées. La loi n’impose aucune obligation à leur égard : ni suivi automatique, ni surveillance de facto, ni arrestation sur le champ.