
Gilles Simon, ici avec Alizé Cornet a déclenché une polémique qui enfle
Le tennisman français Gilles Simon, élu au conseil des joueurs de l'ATP en tant que représentant des joueurs, prend son rôle très à coeur. Actuellement en lice dans le tournoi de Wimbledon, il a exprimé au micro de France Info une idée de réforme qui a fait l'effet d'une bombe dans le monde du tennis. Il a fait savoir son opposition à l’égalité des primes entre hommes et femmes qui prévaut dans la discipline sur certains tournois, notamment ceux du Grand Chelem.
"Pas un truc qui marche dans le sport"
"On parle souvent de l'égalité dans les salaires. Je pense que ce n’est pas un truc qui marche dans le sport", a-t-il déclaré. Et d'ajouter "on est les seuls à pratiquer la parité dans les prize-money (primes de victoire) alors qu’on fournit un spectacle plus attrayant ". Le joueur voudrait d'ailleurs rétablir une prime plus élevée pour les hommes que pour les femmes (écoutez le son).
"Pas un truc qui marche dans le sport"
"On parle souvent de l'égalité dans les salaires. Je pense que ce n’est pas un truc qui marche dans le sport", a-t-il déclaré. Et d'ajouter "on est les seuls à pratiquer la parité dans les prize-money (primes de victoire) alors qu’on fournit un spectacle plus attrayant ". Le joueur voudrait d'ailleurs rétablir une prime plus élevée pour les hommes que pour les femmes (écoutez le son).
L'égalité limitée aux tournois du Grand Chelem
Pour le numéro 13 mondial, le "tennis masculin est en avance sur le tennis féminin" et le spectacle proposé par le tennis féminin est plus court et moins suivi.
D'après Libération, l'égalité homme-femme au tennis reste limitée aux seuls tournois du Grand Chelem : les tournois du circuit WTA (l'Association des joueuses de tennis professionnels, en opposition avec l'ATP, Association des joueurs professionnels) sont moins bien dotés. La prime de victoire ou "prize money" en jargon tennistique pour un tournoi ATP mineur est au minimum de 398.000 dollars (320.000 euros) contre 220.000 dollars (275.000 euros) pour les tournois WTA du même type.
Les joueurs et les joueuses n'ont pas tardé à réagir aux déclarations de Gilles Simon. A commencer par la numéro 1 française, Marion Bartoli, à la sortie de son match victorieux à Wimbledon. "Sur l'année, on est loin de gagner autant que les hommes. C'est uniquement sur les Grands Chelems et quelques tournois. On s'investit autant qu'eux. Les demandes physiques, l'entraînement, l'investissement sur le plan personnel sont les mêmes que les leurs", a réagi la numéro un française (écoutez le son).
Pour le numéro 13 mondial, le "tennis masculin est en avance sur le tennis féminin" et le spectacle proposé par le tennis féminin est plus court et moins suivi.
D'après Libération, l'égalité homme-femme au tennis reste limitée aux seuls tournois du Grand Chelem : les tournois du circuit WTA (l'Association des joueuses de tennis professionnels, en opposition avec l'ATP, Association des joueurs professionnels) sont moins bien dotés. La prime de victoire ou "prize money" en jargon tennistique pour un tournoi ATP mineur est au minimum de 398.000 dollars (320.000 euros) contre 220.000 dollars (275.000 euros) pour les tournois WTA du même type.
Les joueurs et les joueuses n'ont pas tardé à réagir aux déclarations de Gilles Simon. A commencer par la numéro 1 française, Marion Bartoli, à la sortie de son match victorieux à Wimbledon. "Sur l'année, on est loin de gagner autant que les hommes. C'est uniquement sur les Grands Chelems et quelques tournois. On s'investit autant qu'eux. Les demandes physiques, l'entraînement, l'investissement sur le plan personnel sont les mêmes que les leurs", a réagi la numéro un française (écoutez le son).
Des joueuses choquées
Elle n'est pas la seule à trouver les propos du Niçois déplacés.
Stacey Allaster, la présidente de la WTA, l'association des joueuses professionnelles, y est allée de sa petite déclaration, relayée par lequipe.fr. "Le tennis, Grand Chelem compris, s'est aligné sur notre société moderne et progressive en ce qui concerne le principe d'égalité, a-t-elle commenté. Je n'arrive pas à croire qu'à notre époque quelqu'un puisse encore penser autrement. Ce genre de raisonnement est exactement la raison pour laquelle la WTA a été créée et nous nous battrons toujours pour ce qui est juste."
Certains joueurs sont par contre plutôt d'accord avec la prise de position de Gilles Simon, à l'image du Français Juien Benneteau, qui nuance cependant les propos de son collègue : "Gilles Simon dit des vérités. Notamment sur le fait que le tennis est le seul sport à pratiquer la parité, en tout cas sur les tournois du Grand Chelem. Après, on est à une époque où il est difficile de ne pas instaurer cette parité des prix", a expliqué le joueur à L'Express.
Les propos de Gilles Simon vont-ils amener à une remise en cause de l'égalité salariale entre hommes et femmes sur les tournois du Grand chelem ? On n'en n'est pas là, mais la polémique ne devrait pas s'arrêter là...
Elle n'est pas la seule à trouver les propos du Niçois déplacés.
Stacey Allaster, la présidente de la WTA, l'association des joueuses professionnelles, y est allée de sa petite déclaration, relayée par lequipe.fr. "Le tennis, Grand Chelem compris, s'est aligné sur notre société moderne et progressive en ce qui concerne le principe d'égalité, a-t-elle commenté. Je n'arrive pas à croire qu'à notre époque quelqu'un puisse encore penser autrement. Ce genre de raisonnement est exactement la raison pour laquelle la WTA a été créée et nous nous battrons toujours pour ce qui est juste."
Certains joueurs sont par contre plutôt d'accord avec la prise de position de Gilles Simon, à l'image du Français Juien Benneteau, qui nuance cependant les propos de son collègue : "Gilles Simon dit des vérités. Notamment sur le fait que le tennis est le seul sport à pratiquer la parité, en tout cas sur les tournois du Grand Chelem. Après, on est à une époque où il est difficile de ne pas instaurer cette parité des prix", a expliqué le joueur à L'Express.
Les propos de Gilles Simon vont-ils amener à une remise en cause de l'égalité salariale entre hommes et femmes sur les tournois du Grand chelem ? On n'en n'est pas là, mais la polémique ne devrait pas s'arrêter là...