Huit bus sont arrivés du Sud ce matin, ce qui a laissé penser que les maires avaient mis leurs moyens logistiques à disposition pour tenter de mettre la main sur l'opération Gilets jaunes.
En fait, les choses sont un peu plus compliquées que ça.
Un maire, très clairement, joue un drôle de jeu. Il s'agit de Bachil Valy, le premier magistrat de l'Entre-Deux. "Par en dessous", comme on dit, il incite les jeunes de son village à bloquer les routes. On a même vu sa femme servir des boissons et du café aux manifestants. Et il a mis un bus à leur disposition pour se rendre dans un premier temps à la préfecture, puis en fait au Port, bus conduit par le chauffeur qui emmène les enfants à l'école du primaire et de maternelle le matin... Sans doute inquiet pour sa réélection, tous les moyens sont bons pour gagner quelques voix, sans se douter que, ce faisant, il se met une autre partie de ses électeurs à dos. Ceux qui sont bloqués dans les embouteillages... L'Entre-Deux est un petit village et tout finit par se savoir.
C'est cette information qui nous a incité à penser qu'il en était de même dans les autres communes et qu'il s'agissait d'une opération concertée. D'autant qu'on a vu débarquer Thierry Robert au Port, signe évident d'une tentative de récupération politique.
L'histoire n'est pas aussi simple
En fait, les 7 autres bus provenaient bien du Sud, essentiellement de Saint-Joseph et ils avaient été réclamés par les employés des entreprises de transport Mooland et Balaya à leurs patrons, de façon à leur permettre de convoyer leurs amis jusqu'au Port.
Mooland a mis cinq bus à disposition et Balaya deux. Les conditions étaient très strictes : pas d'alcool à bord et pas de dégradations.
Tout s'est bien passé et les 7 bus sont rentrés dans le Sud sauvage avant 15h.
En fait, les choses sont un peu plus compliquées que ça.
Un maire, très clairement, joue un drôle de jeu. Il s'agit de Bachil Valy, le premier magistrat de l'Entre-Deux. "Par en dessous", comme on dit, il incite les jeunes de son village à bloquer les routes. On a même vu sa femme servir des boissons et du café aux manifestants. Et il a mis un bus à leur disposition pour se rendre dans un premier temps à la préfecture, puis en fait au Port, bus conduit par le chauffeur qui emmène les enfants à l'école du primaire et de maternelle le matin... Sans doute inquiet pour sa réélection, tous les moyens sont bons pour gagner quelques voix, sans se douter que, ce faisant, il se met une autre partie de ses électeurs à dos. Ceux qui sont bloqués dans les embouteillages... L'Entre-Deux est un petit village et tout finit par se savoir.
C'est cette information qui nous a incité à penser qu'il en était de même dans les autres communes et qu'il s'agissait d'une opération concertée. D'autant qu'on a vu débarquer Thierry Robert au Port, signe évident d'une tentative de récupération politique.
L'histoire n'est pas aussi simple
En fait, les 7 autres bus provenaient bien du Sud, essentiellement de Saint-Joseph et ils avaient été réclamés par les employés des entreprises de transport Mooland et Balaya à leurs patrons, de façon à leur permettre de convoyer leurs amis jusqu'au Port.
Mooland a mis cinq bus à disposition et Balaya deux. Les conditions étaient très strictes : pas d'alcool à bord et pas de dégradations.
Tout s'est bien passé et les 7 bus sont rentrés dans le Sud sauvage avant 15h.