Que l’on adhère à ses idées ou pas, Eric Zemmour est incontestablement celui qui anime les débats de la future Présidentielle. Même si le polémiste n’a pas encore officialisé sa candidature, celle-ci semble de plus en plus probable. En témoigne ce qui semble être la constitution d’une équipe de campagne, dont fait partie Gilbert Payet.
Invité sur les ondes de France Bleu Béarn Bigorre, le Réunionnais a expliqué comment et surtout pourquoi il s’est retrouvé dans l’équipe de campagne de l’ancien journaliste. Un engagement inattendu pour celui qui affirme qu'il ne connaissait Eric Zemmour "ni d’Ève ni d’Adam" avant de l’avoir rencontré en personne.
Recruté par sa stagiaire
C’est par l’entremise de Sarah Knafo qu’il a rencontré Eric Zemmour. La conseillère du polémiste avait été stagiaire de l'ENA à Pau lorsque le Réunionnais y était préfet. Elle l’a donc sollicité pour apporter un appui juridique, technique, notamment par rapport à la mécanique des comptes de campagne. Un rôle sur mesure puisqu’il a été un ancien chef du bureau des élections du ministère de l'Intérieur. Une proposition qu’il va accepter.
Lorsqu’on lui demande s’il embrasse les idées d’Eric Zemmour, le haut fonctionnaire à la retraite affirme prendre du recul sur des déclarations qu’il qualifie "d’excessives". Il assure toutefois être en accord avec certaines problématiques que le polémiste amène dans le débat public, sans préciser lesquelles.
"J’ajoute d'ailleurs que plus je l'entends, plus je vois l'évolution du débat politique actuel, plus je me dis que finalement ses déclarations parfois excessives valent mieux que la bien-pensance et la langue de bois qui prévaut ailleurs", précise-t-il.
Les réactions suite à sa décision
L’engagement de Gilbert Payet auprès d’Eric Zemmour semble plus agiter les Pyrénées-Atlantiques que La Réunion. Sa décision est commentée par de nombreux politiciens locaux avec qui il a eu affaire durant son passage en tant que préfet. Des commentaires auxquels il ne souhaite pas répondre.
Le natif de Saint-Louis a laissé la réputation d’un homme de terrain, ferme mais accessible. C’est lui qui avait eu à gérer l’épineuse question de la réintroduction de l’ours dans le Béarn. Gilbert Payet va publier un livre pour raconter son passage dans la région en tant que préfet. Il y évoquera notamment ses prises de bec avec Jean Lasalle.
Enfin, concernant le devoir de réserve d’un ancien haut fonctionnaire, Gilbert Payet affirme en avoir parfaitement conscience. "Fort heureusement, nous sommes dans un pays dans lequel, qu'on soit préfet ou simple citoyen, qu'on soit à la retraite ou en activité, nous bénéficions encore, et il faut s'en féliciter, de la liberté de conscience, de la liberté de penser et même de la liberté de participation à des campagnes électorales" indique-t-il pour expliquer que cette mission et son positionnement ne sont pas incompatibles.
Invité sur les ondes de France Bleu Béarn Bigorre, le Réunionnais a expliqué comment et surtout pourquoi il s’est retrouvé dans l’équipe de campagne de l’ancien journaliste. Un engagement inattendu pour celui qui affirme qu'il ne connaissait Eric Zemmour "ni d’Ève ni d’Adam" avant de l’avoir rencontré en personne.
Recruté par sa stagiaire
C’est par l’entremise de Sarah Knafo qu’il a rencontré Eric Zemmour. La conseillère du polémiste avait été stagiaire de l'ENA à Pau lorsque le Réunionnais y était préfet. Elle l’a donc sollicité pour apporter un appui juridique, technique, notamment par rapport à la mécanique des comptes de campagne. Un rôle sur mesure puisqu’il a été un ancien chef du bureau des élections du ministère de l'Intérieur. Une proposition qu’il va accepter.
Lorsqu’on lui demande s’il embrasse les idées d’Eric Zemmour, le haut fonctionnaire à la retraite affirme prendre du recul sur des déclarations qu’il qualifie "d’excessives". Il assure toutefois être en accord avec certaines problématiques que le polémiste amène dans le débat public, sans préciser lesquelles.
"J’ajoute d'ailleurs que plus je l'entends, plus je vois l'évolution du débat politique actuel, plus je me dis que finalement ses déclarations parfois excessives valent mieux que la bien-pensance et la langue de bois qui prévaut ailleurs", précise-t-il.
Les réactions suite à sa décision
L’engagement de Gilbert Payet auprès d’Eric Zemmour semble plus agiter les Pyrénées-Atlantiques que La Réunion. Sa décision est commentée par de nombreux politiciens locaux avec qui il a eu affaire durant son passage en tant que préfet. Des commentaires auxquels il ne souhaite pas répondre.
Le natif de Saint-Louis a laissé la réputation d’un homme de terrain, ferme mais accessible. C’est lui qui avait eu à gérer l’épineuse question de la réintroduction de l’ours dans le Béarn. Gilbert Payet va publier un livre pour raconter son passage dans la région en tant que préfet. Il y évoquera notamment ses prises de bec avec Jean Lasalle.
Enfin, concernant le devoir de réserve d’un ancien haut fonctionnaire, Gilbert Payet affirme en avoir parfaitement conscience. "Fort heureusement, nous sommes dans un pays dans lequel, qu'on soit préfet ou simple citoyen, qu'on soit à la retraite ou en activité, nous bénéficions encore, et il faut s'en féliciter, de la liberté de conscience, de la liberté de penser et même de la liberté de participation à des campagnes électorales" indique-t-il pour expliquer que cette mission et son positionnement ne sont pas incompatibles.