Un premier magistrat qui s’accoutre ainsi est un député de notre chère République française, légalement élu par le peuple souverain de la nation.
Mais dans le cas où le maire à l’instar de Gilbert Annette lors de l’inauguration de la maisonnée pétaradante des grands projets dionysiens il y a quelques jours rue Maréchal Leclerc, s’attribue une telle légitimité des urnes, on peut largement crier à l’imposture régalienne volontaire sans circonstances atténuantes aucunes.
Gilbert Annette l’imposteur a immanquablement bafoué et foulé au pied les principes démocratiques de notre belle république égalitaire qui unit les hommes et les femmes de ce grand pays, avec comme fil directeur des règles démocratiques intangibles pour tous.
Et l’usurpation du titre de député dénote chez le patient maladif Gilbert Annette d’un moi surdimensionné à outrance et de la considération hautaine des autres qui l’entourent, avec des sujets seulement prompts selon lui à tomber sous son allégeance hiérarchique.
Je continuerai ce petit courrier des lecteurs, en interpellant le Préfet de la Réunion, représentant de l’Etat sur l’île, pour qu’il soit vigilant à l’avenir sur de telles postures qui font honte à la République française dans son ensemble.
Et puis à ce rythme-là, bientôt ce sera peut-être au tour de Monique Orphé ou Ericka Bareigts de porter une écharpe tricolore, couleur rouge au col pour s’introniser députée de la nouvelle République bananière naissante sous nos latitudes puisque personne ne s’en offusque ouvertement.
Heureusement toutefois que l’habit ne fait pas le moine et que le maire et ses favorites ne sont pour l’instant dans la réalité quotidienne que de simples élus municipaux, et ce, même si Gilbert Annette lorgne manifestement sur d’autres postes à glaner de façon virtuelle.
Et dire que pendant ce temps alors que certains clowns de pacotille jouent à faire feu de tout bois pour se regarder égoïstement le nombril sous les feux d’une actualité municipale insipide, la population dionysienne continue à souffrir de cette gouvernance clanique affichée.
Et si au pire des cas, l’erreur est humaine.
Il n’est pas excusable cela dit que le directeur de cabinet Joël Périgaud et le directeur général des services, Jean-Pierre Mondon n’aient pas réagi à ce flagrant imbroglio protocolaire à moins qu’ils soient trop occupés, comme il susurre dans les couloirs percés de la mairie de Saint-Denis, à se crêper le chignon. Ces deux là ne passeront jamais leurs vacances ensemble !
Colonel Fabien