

Dans un communiqué publié ce matin, le maire du chef-lieu a affirmé "prendre conscience de la gravité de la situation et des difficultés rencontrées par un grand nombre d'entreprise et de foyers réunionnais". D'après les syndicats du BTP,10 000 emplois ont disparu ou sont en difficulté depuis deux ans.
Gilbert Annette propose que "l’ensemble des décideurs, au niveau local et national, se réunissent pour proposer un plan de sauvegarde de l'activité". Le plan devra se pencher sur le secteur de l'habitat et du logement social. Actuellement 27 000 foyers sont dans l'attente d'un logement social à La Réunion et seuls 4500 ont été construits l'année dernière.
Le maire de Saint-Denis reconnaît également l'importance de la commande publique dans la relance économique de La Réunion. "Malgré la suspension de certains projets, la Ville de Saint-Denis a accru son budget d’investissement depuis 2008 en passant de 40 millions d'euros à 50 millions d'euros en 2009 et 2010 (soit plus de 25%)", précise-t-il.
Il rappelle aussi l'engagement de la mairie dans dans certains projets, comme l'ANRU des Camélias (120 millions d'euros), le projet Espace Océan (300 millions d'euros ) ou encore celui du nouvel Aquaparc, du Cœur Vert Familial et de la Cité des Arts. Des projets ambitieux dont la concrétisation n'est pas encore finalisée.
Il déclare enfin se tenir prêt à participer à la table ronde exigée par l'intersyndicale.