Le parti socialiste local grouille d’un sentiment de malaises profonds, car le secrétaire fédéral Gilbert Annette a fait odieusement main basse sur la sacro-sainte maison de la rose humaniste.
Dès lors, en plaçant stratégiquement ses pions déjantés en tête de pont, pour ainsi dire sa famille adorée ici et là, Gilbert Annette veut régner coûte que coûte sur la Réunion et sur le parti socialiste de la Réunion, et ce, durant des décennies, voire une éternité.
Avec un fils Didier Annette, petit soldat de plomb qui va s’engager bientôt en politique sur le terrain, marionnette de chiffon de papa à la voix similaire au père modèle; un frère Christian Annette, ancien militaire de carrière qui prend ses rares militants de Sainte-Marie pour des débiles hommes de troupe, et une belle-fille Ericka Bareigts qui déblatère des grands discours pompeux plus qu’elle n’agit vraiment, Gilbert Annette tente de faire oublier le boulet rouge qu’il traîne depuis des années comme un calvaire psychologique à exorciser.
Condamné pour des faits de corruption sur des marchés publics en 1997 et incarcéré au Port, Gilbert Annette s’est redoré le blason en regagnant en 2008 le poste de premier magistrat de Saint-Denis…
A quand cela dit une association dionysienne pour réclamer que les millions de francs détournés des poches des contribuables de Saint-Denis soient enfin remboursés avec les intérêts qui vont avec ?
Cela dit, on pensait toutefois l’édile Gilbert Annette intelligent et sauvé de ses anciens démons, mais un système opaque de gouvernance voit le jour aujourd’hui complètement inféodé à son maître où le clan familial Annette tisse sa toile, gère la commune de Saint-Denis ainsi que le parti socialiste de La Réunion à sa botte autocratique.
En récusant ouvertement toute démocratie en interne au sein du parti socialiste, Gilbert Annette a tué dans l’œuf tout espoir de construire un avenir autre pour les plus démunis de la Réunion.
Gilbert Annette a prouvé cependant qu’en plaçant les siens à des postes dorés, il favorise assurément les liens du sang.
A contrario pour la population dionysienne – son dernier souci – sa politique sociale est bâtie autour de la précarité des emplois-aidés distribués qui asservissent des hommes et des femmes pour des salaires de misère et les enchaînent sur le long terme.
De plus, dans son cercle de petits protégés, les appétits électoraux commencent à se dévoiler, entre un Gérald Maillot aux dents longues acérées, une Monique Orphée qui zieute jalousement sur la place d’Ericka auprès du chef de la meute, la même Ericka Bareigts complètement déconnectée du terrain à l’instar de ses multitudes fantasques coupes de cheveux, d’un hilare Gérard Françoise qui a réussi à se faire élire dans son canton sans le soutien de Gilbert Annette et tapi dans l’ombre prêt à se venger au moment opportun un docile pour l’instant Philippe Naillet qui n’oublie pas le coup de poignard de son ex-mentor chef de file Gilbert Annette.
Et pour couronner le tout avec un directeur de Cabinet Joël Périgaud qui fourre son nez dans l’administration et pigmente la vie municipale en tranchant les têtes administratives à sa guise.
En tout état de cause, un parti socialiste en pleine crise identitaire et des militants de base qui ne veulent d’un secrétaire fédéral Gilbert Annette qui joue sur les haines, les traîtrises pour favoriser son clan familial au détriment d’une population qui souffre dans sa chair des errances d’un maire aveuglé par le bling-bling clinquant dans lequel il gravite en véritable gourou de la place.
Jean Ivoula, l’illustre militant socialiste dionysien, doit se retourner dans sa tombe pour avoir mis sur les rails l’avenir politique d’un tel personnage qui aujourd’hui fait honte à tous les socialistes de la Réunion.
Dernière information croustillante, il se susurre dans les coulisses de la mairie de Saint-Denis qu’une fatwa contre moi-même a été lancée puisque Gilbert Annette cherche inlassablement à découvrir mon identité.
Bon courage à ces deux personnes en charge de cette mission hautement honorifique et pourtant rémunérée illégalement par l’argent des contribuables dionysiens, je leur laisserai ce court message sibyllin "Viburnum Opulus".
Signé Machiavel
