
C’est une scène difficile à imaginer : un homme de 27 ans qui roue un petit garçon de deux ans et demi de claques et de coups de poing. Le petit hurle, puis réagit de moins en moins. Mais ce n’est qu’au moment où l’enfant saigne de la bouche que l’homme s’arrête.
Jean-Christopher B a été jugé en comparution immédiate ce vendredi par le tribunal correctionnel de Saint-Denis. Au moment des faits, le 9 novembre dernier, il est en couple avec une mère de deux garçons, la victime et son petit frère d’un an. Elle voudrait le quitter, mais lui ne veut pas. Selon les voisins, les disputes et la violence sont quotidiennes – l’enfant aurait été le souffre-douleur de Jean-Christopher B. Ce soir-là, ils ont entendu un bruit sourd, l’enfant pleurer "très fort" puis la mère crier : "C’est un enfant, faut pas frapper comme ça !" En effet, ce soir-là, le petit ne veut pas dormir. Son ti-père entre alors dans la chambre ; l’enfant lui crache au visage. "J’ai perdu le contrôle de moi-même", avoue le prévenu.
"Vous avez failli le tuer"
Le petit est alors gravement blessé. Sa mère explique que la batterie de son téléphone est à plat et que lui ne veut pas appeler les secours. Elle attend donc auprès de son fils alors que compagnon dort et se rend aux urgences le lendemain. Selon le médecin, il est "sévèrement touché" au visage, crâne, thorax et dos - 21 jours d'ITT. Le petit ne parvient plus à fermer la mâchoire. Le médecin décide d’hospitaliser le plus petit également, afin de le protéger.
Alors que le magistrat montre les photos de son fils en affirmant: "Vous avez failli le tuer", la mère, en larmes, sort de la salle. Jean-Christopher B, au casier vierge, mais qui souffre selon l’expert psychologique d’une impulsivité aggravée par une addiction au cannabis, avoue : "C’est impardonnable".
"Il s’est quasiment agenouillé sur l’enfant pour le frapper alors qu’il ne bougeait plus", rappelle le procureur. Il requiert 3 ans de prison, dont un an de sursis. Le jeune ti-père est finalement condamné à 4 ans de prison, dont un an avec sursis.
Jean-Christopher B a été jugé en comparution immédiate ce vendredi par le tribunal correctionnel de Saint-Denis. Au moment des faits, le 9 novembre dernier, il est en couple avec une mère de deux garçons, la victime et son petit frère d’un an. Elle voudrait le quitter, mais lui ne veut pas. Selon les voisins, les disputes et la violence sont quotidiennes – l’enfant aurait été le souffre-douleur de Jean-Christopher B. Ce soir-là, ils ont entendu un bruit sourd, l’enfant pleurer "très fort" puis la mère crier : "C’est un enfant, faut pas frapper comme ça !" En effet, ce soir-là, le petit ne veut pas dormir. Son ti-père entre alors dans la chambre ; l’enfant lui crache au visage. "J’ai perdu le contrôle de moi-même", avoue le prévenu.
"Vous avez failli le tuer"
Le petit est alors gravement blessé. Sa mère explique que la batterie de son téléphone est à plat et que lui ne veut pas appeler les secours. Elle attend donc auprès de son fils alors que compagnon dort et se rend aux urgences le lendemain. Selon le médecin, il est "sévèrement touché" au visage, crâne, thorax et dos - 21 jours d'ITT. Le petit ne parvient plus à fermer la mâchoire. Le médecin décide d’hospitaliser le plus petit également, afin de le protéger.
Alors que le magistrat montre les photos de son fils en affirmant: "Vous avez failli le tuer", la mère, en larmes, sort de la salle. Jean-Christopher B, au casier vierge, mais qui souffre selon l’expert psychologique d’une impulsivité aggravée par une addiction au cannabis, avoue : "C’est impardonnable".
"Il s’est quasiment agenouillé sur l’enfant pour le frapper alors qu’il ne bougeait plus", rappelle le procureur. Il requiert 3 ans de prison, dont un an de sursis. Le jeune ti-père est finalement condamné à 4 ans de prison, dont un an avec sursis.