En marge de la conférence de presse organisée aujourd'hui à Antananarivo (lire ici), Ghislain Wattrelos a exprimé quelques théories sur les circonstances de la disparition du vol MH370. Selon lui, l'avion pourrait avoir été abattu. Le père de famille, qui a perdu sa femme et deux de ses trois enfants dans la catastrophe, ne spécule pas davantage sur l'identité des supposés responsables.
Il pointe toutefois du doigt d'autres possibilités digne d'un film catastrophe hollywoodien en évoquant le probable détournement de l'avion à distance. "Je pense que l'avion peut avoir été détourné (...). Les américains ont la technologie pour prendre le contrôle des avions à distance (…) J'ai retrouvé les brevets, c'est extrêmement facile à faire", souligne-t-il, en précisant qu'il ne s'agit pas de sa théorie "favorite", que beaucoup de gens ne le croient pas et qui le prennent "pour un fou" lorsqu'il l'évoque.
De son point de vue, l'avion pourrait avoir été détourné à distance vers Diego Garcia puis abattu. "Personne ne peut aller à 50 kilomètres autour de cette base ultra-secrète des américains" souligne-t-il, alors que des chagossiens avaient affirmé avoir vu un avion de ligne voler à basse altitude le jour de la catastrophe. Selon lui, aucune personne liée à l'enquête ne s'est rendue dans l'archipel des Chagos pour recueillir leurs témoignages plus en détails.
Pas de coopération des anglais et des américains
Si le français en arrive à de telles suppositions, c'est aussi que rien ne filtre du côté des autorités malaisiennes en charge de l'enquête. Et pour cause, les Malaisiens n'auraient pas grand chose de cohérent à suggérer sur les circonstances du drame. Ces derniers temps, ils seraient donc plus coopératifs que les premiers temps après la disparition du MH370 et encourageraient les proches de victimes dans leurs recherches.
Ghislain Wattrelos en est persuadé : "on nous cache la vérité". Selon lui, les juges français peinent à obtenir des informations des Britanniques et des Américains. "Les Anglais ont des informations via la société Immarsat et via Secom Trust qu'ils ne veulent pas donner. Les Américains ont des informations via Boeing et via le FBI qui est allé mener l'enquête tout de suite, dès le premier jour, en Malaisie, qu'ils ne veulent pas donner. Le problème du juge français aujourd'hui, c'est la non coopération des Anglais et des Américains" .
Quoi qu'il en soit, lui et l'ensemble de ceux qui ont perdu un proche dans la catastrophe veulent poursuivre leur quête de la vérité. "J'attends de savoir où ils sont et ce qui leur est arrivé et pourquoi quelqu'un me les a enlevés. Il y a bien une réponse à cela" explique Ghislain Wattrelos qui reste convaincu que "les débris peuvent parler".
Il pointe toutefois du doigt d'autres possibilités digne d'un film catastrophe hollywoodien en évoquant le probable détournement de l'avion à distance. "Je pense que l'avion peut avoir été détourné (...). Les américains ont la technologie pour prendre le contrôle des avions à distance (…) J'ai retrouvé les brevets, c'est extrêmement facile à faire", souligne-t-il, en précisant qu'il ne s'agit pas de sa théorie "favorite", que beaucoup de gens ne le croient pas et qui le prennent "pour un fou" lorsqu'il l'évoque.
De son point de vue, l'avion pourrait avoir été détourné à distance vers Diego Garcia puis abattu. "Personne ne peut aller à 50 kilomètres autour de cette base ultra-secrète des américains" souligne-t-il, alors que des chagossiens avaient affirmé avoir vu un avion de ligne voler à basse altitude le jour de la catastrophe. Selon lui, aucune personne liée à l'enquête ne s'est rendue dans l'archipel des Chagos pour recueillir leurs témoignages plus en détails.
Pas de coopération des anglais et des américains
Si le français en arrive à de telles suppositions, c'est aussi que rien ne filtre du côté des autorités malaisiennes en charge de l'enquête. Et pour cause, les Malaisiens n'auraient pas grand chose de cohérent à suggérer sur les circonstances du drame. Ces derniers temps, ils seraient donc plus coopératifs que les premiers temps après la disparition du MH370 et encourageraient les proches de victimes dans leurs recherches.
Ghislain Wattrelos en est persuadé : "on nous cache la vérité". Selon lui, les juges français peinent à obtenir des informations des Britanniques et des Américains. "Les Anglais ont des informations via la société Immarsat et via Secom Trust qu'ils ne veulent pas donner. Les Américains ont des informations via Boeing et via le FBI qui est allé mener l'enquête tout de suite, dès le premier jour, en Malaisie, qu'ils ne veulent pas donner. Le problème du juge français aujourd'hui, c'est la non coopération des Anglais et des Américains" .
Quoi qu'il en soit, lui et l'ensemble de ceux qui ont perdu un proche dans la catastrophe veulent poursuivre leur quête de la vérité. "J'attends de savoir où ils sont et ce qui leur est arrivé et pourquoi quelqu'un me les a enlevés. Il y a bien une réponse à cela" explique Ghislain Wattrelos qui reste convaincu que "les débris peuvent parler".