

"Finalement, elles ont été retirées de l’ordre du jour. Il n’y a pas de polémique, on a peut-être été trop vite", regrette Jean-Marc Nourby, le directeur général des services de la chambre consulaire.
Le début de la controverse est né de l’étonnement de certains élus Saint-Pierrois qui ne semblaient pas informés de ce projet. Apparemment, l’inscription de ces affaires à l’ordre du jour de l’AG a été décidée pour "anticiper la procédure", selon les termes de Jean-Marc Nourby. Concrètement, il s’agissait de demander l’accord des élus de la CCIR pour envisager l’ouverture effective du dossier.
Évidemment, rien n’aurait été possible sans l’accord des élus de Saint-Pierre pour ce projet qui a pourtant été concrètement "envisagé par les services de la mairie de Saint-Pierre", assure Jean-Marc Nourby.
Le maire de Saint-Pierre, Michel Fontaine, étant hors département, c’est Anne-Marie Papy, l’adjointe chargée des affaires économiques et de la gestion aéroportuaire qui a réagi. Elle a assuré qu’elle n’avait jamais eu vent de cette affaire. "Quand je l’ai appris, j’ai pris contact avec le maire qui m’a confirmé qu’il n’avait pas l’intention de transférer la gestion du port à la CCIR", précise-t-elle.
D’ailleurs l’élue semble absolument opposée à ce projet car "la ville a assumé les charges de ce port pendant des années. La CCIR veut récupérer les petits ports car elle va perdre la gestion des ports et aéroports commerciaux". L’élue Saint-Pierroise menace même de porter l’affaire devant le tribunal administratif si une convention dans ce sens était votée à la CCI.
Nul doute que le sujet devrait être évoqué cet après-midi dans les couloirs de la Chambre de commerce.