L’information est révélée par nos confrères du Quotidien. La sénatrice Nassimah Dindar a été entendue hier par le magistrat instructeur pour s’expliquer, en sa qualité d’ancienne présidente du conseil départemental, sur la gestion de l’antenne parisienne de la collectivité, dans le viseur de la Chambre régionale des comptes.
La structure, située dans le quartier du Marais, « nourrit des soupçons de fraude fiscale », écrit le média, mais également une « gestion erratique », une « comptabilité défaillante » et des « embauches en dehors de tout cadre réglementaire ».
Comme rapporté par Le Quotidien, la CRC s’intéresse notamment sur la boutique de l’antenne parisienne, dont le montage juridique « semble particulièrement discutable », puisque la collectivité a choisi de piloter en interne la gestion du point de vente. « La sénatrice a 4 mois de répit pour peaufiner ses arguments », conclut le média.