Ce matin, une réunion s'est tenue au siège du pétrolier Tamoil concernant le sort des deux gérants qui ont vu leur contrat arriver à terme. Aucun accord n'a été trouvé sur ce point, tandis que la question sur la marge des gérants sera abordée cet après-midi en Préfecture.
Seules quatre stations Tamoil sont ouvertes aujourd'hui, les stations de Salazie, Saint-Louis, Saint-Pierre et Petite-Ile. Mais elles ne sont pas pour autant réapprovisionnées.
Les transporteurs Tamoil repartent à vide
Tous les transporteurs sont repartis bredouille de la SRPP ce matin. Selon Gérard Orlando, l'un des représentants de gérants Tamoil, la SRPP refuse de remplir les camions-citernes de l'enseigne Tamoil en attendant qu'un accord soit trouvé. "La SRPP craint que le mouvement se généralise" indique t-il.
Le litige réside sur le fait que Tamoil souhaite obtenir quatre centimes d'euros supplémentaires par litre de super et un centime sur le gasoil. Des sommes qui seraient amputées sur la marge des gérants. Ces derniers refusent une telle augmentation sur la facture, qui mettrait en péril l'emploi de plus de 1.500 pompistes.
Les gérants craignent que la volonté du pétrolier Tamoil soit de parvenir, à terme, à une gérance directe des 28 stations Tamoil de l'île ce qui est contraire au choix du mode de gestion de l'ensemble des stations, toutes marques confondues. En effet, le souhait de l'intersyndicale qui a rencontré ce matin Bertrand d'Abbadie, le directeur général de Tamoil, est de maintenir le mode de gestion et d'offre de services actuels.
Pas de marge de manœuvre pour les gérants
"Les gérants n'ont aujourd'hui aucun moyen de pression pour se défendre face à ces gros qui viennent piétiner La Réunion" regrette Michel Allamèle, président de la fédération des terrassiers de La Réunion, venu soutenir les gérants. "Nous sommes là pour soutenir les gérants de Tamoil et les 1.500 emplois qui sont menacés". Pour Philippe Bassot, gérant d'une station Tamoil à Sainte-Clotilde, "les Réunionnais sont habitués à avoir un pompiste et divers services qui font la particularité des stations de notre île".
Une rencontre en Préfecture est prévue à 15h cet après-midi, avec l'intersyndicale, la direction de Tamoil et des représentants des gérants Tamoil.
Seules quatre stations Tamoil sont ouvertes aujourd'hui, les stations de Salazie, Saint-Louis, Saint-Pierre et Petite-Ile. Mais elles ne sont pas pour autant réapprovisionnées.
Les transporteurs Tamoil repartent à vide
Tous les transporteurs sont repartis bredouille de la SRPP ce matin. Selon Gérard Orlando, l'un des représentants de gérants Tamoil, la SRPP refuse de remplir les camions-citernes de l'enseigne Tamoil en attendant qu'un accord soit trouvé. "La SRPP craint que le mouvement se généralise" indique t-il.
Le litige réside sur le fait que Tamoil souhaite obtenir quatre centimes d'euros supplémentaires par litre de super et un centime sur le gasoil. Des sommes qui seraient amputées sur la marge des gérants. Ces derniers refusent une telle augmentation sur la facture, qui mettrait en péril l'emploi de plus de 1.500 pompistes.
Les gérants craignent que la volonté du pétrolier Tamoil soit de parvenir, à terme, à une gérance directe des 28 stations Tamoil de l'île ce qui est contraire au choix du mode de gestion de l'ensemble des stations, toutes marques confondues. En effet, le souhait de l'intersyndicale qui a rencontré ce matin Bertrand d'Abbadie, le directeur général de Tamoil, est de maintenir le mode de gestion et d'offre de services actuels.
Pas de marge de manœuvre pour les gérants
"Les gérants n'ont aujourd'hui aucun moyen de pression pour se défendre face à ces gros qui viennent piétiner La Réunion" regrette Michel Allamèle, président de la fédération des terrassiers de La Réunion, venu soutenir les gérants. "Nous sommes là pour soutenir les gérants de Tamoil et les 1.500 emplois qui sont menacés". Pour Philippe Bassot, gérant d'une station Tamoil à Sainte-Clotilde, "les Réunionnais sont habitués à avoir un pompiste et divers services qui font la particularité des stations de notre île".
Une rencontre en Préfecture est prévue à 15h cet après-midi, avec l'intersyndicale, la direction de Tamoil et des représentants des gérants Tamoil.