Créé en 1990, la Sodiparc intervient dans le cadre de relations contractuelles d’une part avec la Cinor pour la gestion et l’exploitation du réseau Citalis sur les territoires de Saint-Denis, Sainte-Marie et de Sainte-Suzanne, et d’autre part avec la municipalité du chef-lieu pour la gestion du stationnement payant.
Gérard Françoise n’arrivera pas en terre inconnue à la Sodiparc puisqu’il était administrateur de la société mixte depuis 2014. Il compte s’inscrire dans la continuité de ce qui a été déjà engagé et ne manque pas d’ambitions pour la structure, à la veille des grands projets de mobilité qui seront engagés par l’intercommunalité, comme les futurs téléphériques ou le futur TAO.
L’élu dionysien compte bien faire changer le « logiciel » sur la mobilité, et souhaite faire du transport en commun non pas un moyen uniquement « dérogatoire ». « Demain, lorsque les usagers prendront les téléphériques ou le tram, ce ne sera pas par contrainte, mais parce que ce sont des modes de transport modernes et qui répondent réellement à leurs besoins », explique le futur monsieur mobilité du territoire nord. Il prend pour exemple le modèle dionysien en matière de déplacements et notamment la gratuité des bus pour les moins de 18 ans. « Ce n’est pas un gadget: c’est pour faire en sorte que nos jeunes prennent de bonnes habitudes aujourd’hui pour que demain lorsqu’ils seront adultes, ils prendront de bons comportements », poursuit-il.
Du côté du réseau Citalis, pas de grands changements à venir du moins pas avant 2024 et la fin du contrat de délégation du service public ajoute Gérard Françoise. « Cela ne nous empêchera pas d’améliorer les choses d’ici là avec l’ajout de nouveaux bus lorsque certaines lignes seront saturées comme pour les lignes 6 et 7 sur le TCSP », promet le futur patron de la Sodiparc.