
Ce n'est pas à 80 ans qu'on va le changer !
A chaque fois qu'il se sent en danger, Gérard Ethève a recours aux mêmes pratiques : il demande à un syndicaliste "maison" de faire signer une pétition par l'ensemble des cadres de la compagnie. Histoire de donner l'impression aux personnes extérieures à l'entreprise qu'il a le soutien de l'ensemble du personnel.
Mais ce que ces personnes ne savent pas, c'est que ces cadres ont d'abord subi un véritable lavage de cerveau où on leur explique que le véritable objectif des attaques contre leur PDG est, je cite le texte d'une précédente pétition, "par une destabilisation économique systématique de l'entreprise, (...) une remise en cause de la direction actuelle de la compagnie". Quand à ceux qui ne seraient pas vraiment convaincus par cette rhétorique simpliste selon laquelle dénoncer les dérives de Gérard Ethève reviendrait à vouloir la mort d'Air Austral (argument souvent repris ici dans des commentaires), ils sont presque contraints et forcés de signer, sinon gare aux sanctions ! Demandez à Béatrice Coma ce qu'elle a subi en 2000 pour avoir eu le courage d'être la seule cadre à refuse de signer une précédente pétition de soutien (voir photo ci-dessous).
Demain, Gérard Ethève va comparaitre devant le tribunal correctionnel pour répondre de faits de "harcèlement moral" sur la personne de Béatrice Coma, son ancienne directrice de la communication. Depuis quelques jours, comme de coutume, Philippe Witz, le délégué du personnel cadre-maîtrise de la société, fait le tour de l'ensemble des cadres pour leur demander de signer une énième pétition de soutien à Gérard Ethève.
Et, dans l'hypothèse où le message ne serait pas assez clair, Gérard Ethève s'est fendu d'un mail le 12 juillet dernier, où il menace le personnel qui pourrait être tenté de ne pas signer par des sous-entendus lourds de sens. Tout d'abord, s'il reconnait du bout des lèvres qu'il va bien comparaitre demain devant le tribunal, c'est selon lui "en tant que responsable de la compagnie". Non, M. Ethève, si vous êtes poursuivi, c'est parce que vous êtes l'auteur de ces faits de harcèlement, faits qui ont déjà été reconnus par le tribunal des Prud'hommes et pour lesquels votre compagnie a déjà été condamnée. Devant les Prud'hommes, c'est la compagnie qui est poursuivie. Devant le tribunal correctionnel, c'est l'auteur des faits ! En l'occurence vous même !
La suite du mail est du même tonneau : "J'ai été informé que Philippe Witz (...) s'était rapproché de vous pour vous demander votre soutien à travers une lettre ouverte. Je lui en suis extrêmement reconnaissant et apprécie à sa juste valeur son geste". Comme si Philippe Witz avait entamé cette démarche de sa propre initiative ! Mais, sous-entendu, le message est le suivant : "J'apprécierai également à sa juste valeur le fait que vous en fassiez de même. Tout comme j'apprécierai à sa juste valeur si vous ne le faisiez pas..."
Et la fin du mail atteint le summum dans l'hypocrisie puisque le PDG d'Air Austral dit une chose et son contraire à trois lignes d'intervalle : "Je ne souhaite pas appuyer ma défense par des pétitions ou des soutiens qui pourraient être considérés comme émanant de mes cadres rapprochés", dit-il dans un premier temps, avant de dire "merci à Philippe Witz et à tous ceux qui voudraient le rejoindre"...
A chaque fois qu'il se sent en danger, Gérard Ethève a recours aux mêmes pratiques : il demande à un syndicaliste "maison" de faire signer une pétition par l'ensemble des cadres de la compagnie. Histoire de donner l'impression aux personnes extérieures à l'entreprise qu'il a le soutien de l'ensemble du personnel.
Mais ce que ces personnes ne savent pas, c'est que ces cadres ont d'abord subi un véritable lavage de cerveau où on leur explique que le véritable objectif des attaques contre leur PDG est, je cite le texte d'une précédente pétition, "par une destabilisation économique systématique de l'entreprise, (...) une remise en cause de la direction actuelle de la compagnie". Quand à ceux qui ne seraient pas vraiment convaincus par cette rhétorique simpliste selon laquelle dénoncer les dérives de Gérard Ethève reviendrait à vouloir la mort d'Air Austral (argument souvent repris ici dans des commentaires), ils sont presque contraints et forcés de signer, sinon gare aux sanctions ! Demandez à Béatrice Coma ce qu'elle a subi en 2000 pour avoir eu le courage d'être la seule cadre à refuse de signer une précédente pétition de soutien (voir photo ci-dessous).
Demain, Gérard Ethève va comparaitre devant le tribunal correctionnel pour répondre de faits de "harcèlement moral" sur la personne de Béatrice Coma, son ancienne directrice de la communication. Depuis quelques jours, comme de coutume, Philippe Witz, le délégué du personnel cadre-maîtrise de la société, fait le tour de l'ensemble des cadres pour leur demander de signer une énième pétition de soutien à Gérard Ethève.
Et, dans l'hypothèse où le message ne serait pas assez clair, Gérard Ethève s'est fendu d'un mail le 12 juillet dernier, où il menace le personnel qui pourrait être tenté de ne pas signer par des sous-entendus lourds de sens. Tout d'abord, s'il reconnait du bout des lèvres qu'il va bien comparaitre demain devant le tribunal, c'est selon lui "en tant que responsable de la compagnie". Non, M. Ethève, si vous êtes poursuivi, c'est parce que vous êtes l'auteur de ces faits de harcèlement, faits qui ont déjà été reconnus par le tribunal des Prud'hommes et pour lesquels votre compagnie a déjà été condamnée. Devant les Prud'hommes, c'est la compagnie qui est poursuivie. Devant le tribunal correctionnel, c'est l'auteur des faits ! En l'occurence vous même !
La suite du mail est du même tonneau : "J'ai été informé que Philippe Witz (...) s'était rapproché de vous pour vous demander votre soutien à travers une lettre ouverte. Je lui en suis extrêmement reconnaissant et apprécie à sa juste valeur son geste". Comme si Philippe Witz avait entamé cette démarche de sa propre initiative ! Mais, sous-entendu, le message est le suivant : "J'apprécierai également à sa juste valeur le fait que vous en fassiez de même. Tout comme j'apprécierai à sa juste valeur si vous ne le faisiez pas..."
Et la fin du mail atteint le summum dans l'hypocrisie puisque le PDG d'Air Austral dit une chose et son contraire à trois lignes d'intervalle : "Je ne souhaite pas appuyer ma défense par des pétitions ou des soutiens qui pourraient être considérés comme émanant de mes cadres rapprochés", dit-il dans un premier temps, avant de dire "merci à Philippe Witz et à tous ceux qui voudraient le rejoindre"...

En 1998, Gérard Ethève avait déjà fait signer le même genre de pétition à l'arrivée de Paul Vergès à la présidence de la Région, à un moment où il pensait que ce dernier voulait le virer. N'hésitant pas à jouer Jean-Luc Poudroux, alors président du conseil général, contre le président de la Région.
Et en 2000, lors de la fameuse grève du personnel qui avait duré 17 jours, il avait à nouveau eu recours aux mêmes méthodes en faisant signer une pétition de soutien à sa personne et à sa politique par tous les cadres. A l'exception notable de Bétrice Coma...
Et en 2000, lors de la fameuse grève du personnel qui avait duré 17 jours, il avait à nouveau eu recours aux mêmes méthodes en faisant signer une pétition de soutien à sa personne et à sa politique par tous les cadres. A l'exception notable de Bétrice Coma...