
Gérard Ethève pense déjà à une rotation supplémentaire dans deux ans (ici à Bordeaux, photo : S.Lartigue)
L'île de la Réunion en avion sans passer par Paris pour les Réunionnais et touristes venant du grand Ouest, c'est désormais possible depuis vendredi et deux fois par semaine, par les vols d’Air Austral. Après avoir ouvert en 2003 une liaison directe entre Paris et l'Océan indien (à la suite de la faillite d'Air Lib), puis au départ de Marseille, Lyon et Toulouse, Air Austral vient de se doter d'une ligne Nantes-Bordeaux-Saint-Denis de la Réunion (voir les horaires des départs et arrivées dans notre précédent article)).
"Nous alimentons ainsi notre socle régional de l'Océan Indien depuis toute la France", a dit Gérard Ethève, cité par le journal Sud-Ouest.
Aujourd'hui Air Austral, dotée d'une flotte de Boeing 737 et 777 de deux ans d'âge moyen, dessert près de 30 destinations (Madagascar, Mayotte, Seychelles, Australie, Thailande...) dont six villes françaises. Elle transporte près d'un million de passagers (la moitié sur les longues distances), emploie un millier de salariés et réalise un chiffre d'affaires proche de 400 millions d'euros.
Passer à trois fréquences dans deux ans
Compte-tenu de l'essor touristique de la Réunion et de l'île Maurice, "nous allons chercher les Français chez eux", a affirmé Gérard Ethève pour expliquer sa stratégie d'implantation sur plusieurs aéroports métropolitains. Un choix qui paye : sur la période comprise entre avril 2009 et avril 2010 par rapport à la même période de 2008-2009, Air Austral a augmenté de 19 % (à 385 000) le nombre de passagers acheminés de la métropole vers la base de Saint-Denis devenue un "hub", vers l'Océan Indien et l'Asie.
Le taux de remplissage moyen au départ de Lyon, Marseille ou Toulouse est de 83,5 % c'est-à-dire supérieur au taux au départ de Paris où le fret est, par contre, plus important. Nantes et Bordeaux doivent confirmer ce potentiel. "Notre objectif sur cette nouvelle ligne est de passer de deux à trois fréquences hebdomadaires dans deux ans", prévoit Gérard Ethève.
"Nous alimentons ainsi notre socle régional de l'Océan Indien depuis toute la France", a dit Gérard Ethève, cité par le journal Sud-Ouest.
Aujourd'hui Air Austral, dotée d'une flotte de Boeing 737 et 777 de deux ans d'âge moyen, dessert près de 30 destinations (Madagascar, Mayotte, Seychelles, Australie, Thailande...) dont six villes françaises. Elle transporte près d'un million de passagers (la moitié sur les longues distances), emploie un millier de salariés et réalise un chiffre d'affaires proche de 400 millions d'euros.
Passer à trois fréquences dans deux ans
Compte-tenu de l'essor touristique de la Réunion et de l'île Maurice, "nous allons chercher les Français chez eux", a affirmé Gérard Ethève pour expliquer sa stratégie d'implantation sur plusieurs aéroports métropolitains. Un choix qui paye : sur la période comprise entre avril 2009 et avril 2010 par rapport à la même période de 2008-2009, Air Austral a augmenté de 19 % (à 385 000) le nombre de passagers acheminés de la métropole vers la base de Saint-Denis devenue un "hub", vers l'Océan Indien et l'Asie.
Le taux de remplissage moyen au départ de Lyon, Marseille ou Toulouse est de 83,5 % c'est-à-dire supérieur au taux au départ de Paris où le fret est, par contre, plus important. Nantes et Bordeaux doivent confirmer ce potentiel. "Notre objectif sur cette nouvelle ligne est de passer de deux à trois fréquences hebdomadaires dans deux ans", prévoit Gérard Ethève.