
Génération Écologie La Réunion dénonce l'abandon de l'agriculture biologique prévu par la réforme de la PAC (Politique Agricole Commune) et sa déclinaison française.
Fait inédit : le 20 mai dernier, la FNAB (Fédération National de l'Agriculture Biologique), la Confédération Paysanne, France Nature Environnement et le WWF ont quitté le Conseil Supérieur d'Orientation, instance de négociation sur les orientations fixées par la France pour l'application de la PAC. Ces organisations dénoncent à juste titre la réduction de 66% des aides à l'agriculture biologique.
Non seulement la réforme prévue n'organise pas la transformation agroécologique de l'agriculture attendue par toutes et tous, mais elle prévoit un recul sans précédent. Celui-ci donnerait un coup d'arrêt au mouvement de conversion vers l'agriculture biologique que l'on constate partout dans tous les territoires. C'est un recul incompréhensible à l'heure où la restauration collective, les cantines scolaires en premier lieu, ont l'obligation légale de se fournir en produits issus de l'agriculture biologique. Pour la présidente de Génération Ecologie, l'ancienne ministre et députée des Deux-Sèvres Delphine Batho, le gouvernement français, qui a réhabilité les néonicotinoïdes, maintenu le glyphosate, reste obstinément un promoteur de l'agriculture chimique. Il se fait le grand promoteur du HVE (Haute Valeur Environnementale) qui apparaît de plus en plus comme dévoiement et un label bidon bien éloigné des pratiques vertueuses de l'agroécologie.
Il s'agit d'un grave contresens historique au moment où la biodiversité s'effondre, où l'urgence est à la résilience face au changement climatique et à la reconquête de la souveraineté alimentaire de notre île. A la Réunion, où le glyphosate est massivement utilisé en agriculture et reste présent dans nos organismes vivants, les citoyennes et citoyens sont inquiets et veulent une alimentation saine, sans pesticides ni perturbateurs endocriniens, assurant la protection des sols et de la biodiversité. La conversion massive à l'agriculture biologique est la seule à même de répondre à ces attentes, de permettre aux agricultrices et les agriculteurs de bien vivre de leur métier et d'en être fiers, et de créer de nombreux emplois dans l'agriculture réunionnaise.
Le 2 juin, Génération Écologie La Réunion appelle chacune et chacun à se joindre à la mobilisation organisée par la FNAB pour exprimer notre soutien à l'agriculture biologique, notre exigence d'une autre PAC, et la remise en cause d'arbitrages destructeurs du gouvernement français.
Vincent Defaud, membre du Conseil Exécutif de Génération Ecologie, chargé des Outre-mer, Référent Génération Ecologie La Réunion
Fait inédit : le 20 mai dernier, la FNAB (Fédération National de l'Agriculture Biologique), la Confédération Paysanne, France Nature Environnement et le WWF ont quitté le Conseil Supérieur d'Orientation, instance de négociation sur les orientations fixées par la France pour l'application de la PAC. Ces organisations dénoncent à juste titre la réduction de 66% des aides à l'agriculture biologique.
Non seulement la réforme prévue n'organise pas la transformation agroécologique de l'agriculture attendue par toutes et tous, mais elle prévoit un recul sans précédent. Celui-ci donnerait un coup d'arrêt au mouvement de conversion vers l'agriculture biologique que l'on constate partout dans tous les territoires. C'est un recul incompréhensible à l'heure où la restauration collective, les cantines scolaires en premier lieu, ont l'obligation légale de se fournir en produits issus de l'agriculture biologique. Pour la présidente de Génération Ecologie, l'ancienne ministre et députée des Deux-Sèvres Delphine Batho, le gouvernement français, qui a réhabilité les néonicotinoïdes, maintenu le glyphosate, reste obstinément un promoteur de l'agriculture chimique. Il se fait le grand promoteur du HVE (Haute Valeur Environnementale) qui apparaît de plus en plus comme dévoiement et un label bidon bien éloigné des pratiques vertueuses de l'agroécologie.
Il s'agit d'un grave contresens historique au moment où la biodiversité s'effondre, où l'urgence est à la résilience face au changement climatique et à la reconquête de la souveraineté alimentaire de notre île. A la Réunion, où le glyphosate est massivement utilisé en agriculture et reste présent dans nos organismes vivants, les citoyennes et citoyens sont inquiets et veulent une alimentation saine, sans pesticides ni perturbateurs endocriniens, assurant la protection des sols et de la biodiversité. La conversion massive à l'agriculture biologique est la seule à même de répondre à ces attentes, de permettre aux agricultrices et les agriculteurs de bien vivre de leur métier et d'en être fiers, et de créer de nombreux emplois dans l'agriculture réunionnaise.
Le 2 juin, Génération Écologie La Réunion appelle chacune et chacun à se joindre à la mobilisation organisée par la FNAB pour exprimer notre soutien à l'agriculture biologique, notre exigence d'une autre PAC, et la remise en cause d'arbitrages destructeurs du gouvernement français.
Vincent Defaud, membre du Conseil Exécutif de Génération Ecologie, chargé des Outre-mer, Référent Génération Ecologie La Réunion