Gélita Hoarau est intervenue mercredi au Sénat pour défendre la proposition de loi du député martiniquais Serge Letchimy portant sur "l'action extérieure des collectivités territoriales et coopération des outre-mer". Une proposition qui a été adoptée à l’unanimité.
Lors de son discours la sénatrice qui remplace Paul Vergès à la suite du décès du fondateur du PCR, a également tenu à lui rendre hommage. Face à l’hémicycle, elle a défendu sa vision d’une meilleure coopération entre les "4 vieilles colonies" et leur environnement régional.
Soulignant la position politique et économique presque exclusivement tournée vers l’Hexagone et l’Europe pour des raisons historiques, la Guadeloupe, la Martinique, Mayotte et La Réunion doivent passer à "une diplomatie économique territoriale".
Le texte prévoit de "donner la possibilité aux exécutifs d’outre-mer (Région comme Département, ou collectivité unique pour la Guyane et la Martinique) d’établir un programme cadre d’actions extérieures".
"Les outre-mer, en négociant directement avec les pays de leur environnement géographique, couperont le cordon économique avec la 'France hexagonale'", a-t-elle indiqué. "Par exemple, en matière d’accords commerciaux, La Réunion pourra acheter des produits alimentaires provenant de son environnement (à moins de 3 heures de vol), et non de Paris (à 12 h de vol). Cela va contribuer à faire baisser le coût de la vie. Tout en améliorant le bilan carbone."
Un texte qui jette les bases d’un nouveau contrat économique entre la France et "ses ex colonies" mais qui ne résout pas tout pour autant: "les Accords de Partenariat Économique, les APE, signés entre l’Europe et ses anciennes colonies, ont été ratifiés sans qu’il y ait eu d’une part, une étude d’impact sur les économies d’outre-mer, et d’autre part, sans que les outre-mer n’aient été consultées. Quant à leur contenu, il reste – comme le TAFTA – soigneusement protégé". Une problématique à laquelle Paul Vergès s'était aussi attaqué.
Lors de son discours la sénatrice qui remplace Paul Vergès à la suite du décès du fondateur du PCR, a également tenu à lui rendre hommage. Face à l’hémicycle, elle a défendu sa vision d’une meilleure coopération entre les "4 vieilles colonies" et leur environnement régional.
Soulignant la position politique et économique presque exclusivement tournée vers l’Hexagone et l’Europe pour des raisons historiques, la Guadeloupe, la Martinique, Mayotte et La Réunion doivent passer à "une diplomatie économique territoriale".
Le texte prévoit de "donner la possibilité aux exécutifs d’outre-mer (Région comme Département, ou collectivité unique pour la Guyane et la Martinique) d’établir un programme cadre d’actions extérieures".
"Les outre-mer, en négociant directement avec les pays de leur environnement géographique, couperont le cordon économique avec la 'France hexagonale'", a-t-elle indiqué. "Par exemple, en matière d’accords commerciaux, La Réunion pourra acheter des produits alimentaires provenant de son environnement (à moins de 3 heures de vol), et non de Paris (à 12 h de vol). Cela va contribuer à faire baisser le coût de la vie. Tout en améliorant le bilan carbone."
Un texte qui jette les bases d’un nouveau contrat économique entre la France et "ses ex colonies" mais qui ne résout pas tout pour autant: "les Accords de Partenariat Économique, les APE, signés entre l’Europe et ses anciennes colonies, ont été ratifiés sans qu’il y ait eu d’une part, une étude d’impact sur les économies d’outre-mer, et d’autre part, sans que les outre-mer n’aient été consultées. Quant à leur contenu, il reste – comme le TAFTA – soigneusement protégé". Une problématique à laquelle Paul Vergès s'était aussi attaqué.