
Demain, à la Chambre de commerce et d'industrie, une réunion est prévue entre le collectif "Sauvons nos entreprises", les organismes sociaux et l'Etat. Cet échange fait suite au protocole d'accord, signé le 2 août dernier, rendant effectif le gel immédiat, et pour une durée d'un mois, de toutes les procédures de recouvrement forcé des dettes sociales et fiscales, tous secteurs confondus.
Mais à la veille de ce premier échange, l'inquiétude grandit dans les rangs des entrepreneurs. Certains auraient eu vent de la volonté des autorités de finaliser le dossier pour le secteur du transport… uniquement.
Interrogé, le président de la fédération des terrassiers de la Réunion, Michel Allamèle, entend plutôt inciter les professionnels à s'impliquer: "J'invite l'ensemble des acteurs concernés, commerçants, artisans, acteurs du BTP, du monde agricole… à venir demain, à soutenir les syndicats associés, afin que personne ne soit oublié et qu'il y ait une suite au protocole", a-t-il commenté.
Lors de cette première réunion de travail, les différents acteurs vont échanger sur la mise en place de solutions pérennes. Evidemment, les représentants d'entreprise vont demander la suite à donner au gel qui court pour un mois. "Une prise en charge d'une partie des dettes par l'Etat devrait être étudiée", avait annoncé Jean-Bernard Caroupaye. Autre point, la question de l'attestation de régularité - attestation assurant que la société est à jour de ses cotisations- obligatoire pour pouvoir répondre à des appels d'offres, sera à l'ordre du jour.
Mais à la veille de ce premier échange, l'inquiétude grandit dans les rangs des entrepreneurs. Certains auraient eu vent de la volonté des autorités de finaliser le dossier pour le secteur du transport… uniquement.
Interrogé, le président de la fédération des terrassiers de la Réunion, Michel Allamèle, entend plutôt inciter les professionnels à s'impliquer: "J'invite l'ensemble des acteurs concernés, commerçants, artisans, acteurs du BTP, du monde agricole… à venir demain, à soutenir les syndicats associés, afin que personne ne soit oublié et qu'il y ait une suite au protocole", a-t-il commenté.
Lors de cette première réunion de travail, les différents acteurs vont échanger sur la mise en place de solutions pérennes. Evidemment, les représentants d'entreprise vont demander la suite à donner au gel qui court pour un mois. "Une prise en charge d'une partie des dettes par l'Etat devrait être étudiée", avait annoncé Jean-Bernard Caroupaye. Autre point, la question de l'attestation de régularité - attestation assurant que la société est à jour de ses cotisations- obligatoire pour pouvoir répondre à des appels d'offres, sera à l'ordre du jour.