Depuis 30 ans ils nous mènent en bateau. En profitant honteusement des fonds publics. Voilà que maintenant, plutôt que de reconnaître leurs erreurs, bande boug’-là i persistent, et nous préparent une 4è graphie créole. A cause ça d’là i sera meilleure ? Au fou !
Enfin ! Enfin ! Ils reconnaissent qu’ils se sont plantés pire que des pieds de manioc. Ils l’avouent… sourire aux lèvres. A cause bande z’emprofiteurs na point la honte, mi dis à ou.
« Ils », ce sont les Gauvin, Ramchetty avec zot bande dalons. Fallait les voir en photo dans le journal. Tranche papaye l’est pas plus tordue. Ils bricolent une conférence pour dire qu’ils sont à la recherche d’une nouvelle graphie pour notre créole réunionnais. Une quatrième. N’importe quoi !
Ce qui veut dire, a contrario, que les autres n’étaient pas bonnes, alors ? Les autres : Lékritir 77, le KWZ et enfin l’inénarrable tangol avec ses trémas. Pourquoi pas des tildes (~) espagnoles ou des doubles-slashes (//) informatiques, tant qu’ils y étaient ?
Je veux qu’on m’explique… Depuis 30 ans, ces gens-là s’obstinent à vouloir nous imposer une graphie. Que tout le monde vomit. Exception faite de ceux qui profitèrent grassement des fonds publics pour pondre un « travail » (hum !) dont ils avouent eux-mêmes qu’il était voué à l’échec.
Et ils en redemandent ! Ils vont continuer à ponctionner de l’argent qui serait mieux utilisé par ces temps de chômage galopant. Ils vont continuer à se faire subventionner grassement pour continuer à ne rien faire !
Mais bon D… de N… de D… de grands dieux, les financeurs publics ont donc à ce point du sable dans les yeux et grains d’maïs dan’ zoreilles ?
Combien de temps encore vont-ils accepter d’appointer à fonds perdus (c’est le cas de le dire) des inopérants prétentieux, élitistes conventionnés, incapables d’accepter qu’on ne soit pas d’accord avec eux ?
Car il y a des incontournables mais ils s’en f… ! 1 : Une langue ne se crée pas ex abrupto ; elle se forge par elle-même l’usage et avec le temps. 2 : L’orthographe n’est pas faite pour rendre compte de la prononciation. Exemple (prononcez après moi) : « Les poules du couvent couvent leurs œufs ». 3 : Les non-dits politiques (séparatistes) n’ont rien à faire avec la sémantique, la grammaire, le vocabulaire, la syntaxe, etc.
Eh bien ! Malgré ces évidences, et même si zot zoreilles i sifflent depu toute ce temps-là, ils s’abreuvent toujours aux robinets publics.
Dernière péripétie, il s’est trouvé des irresponsables pour leur allonger encore 55 000 euros. Motif (ou prétexte, devrais-je plutôt dire), aller à 17 en Guyane pour un colloque sur la langue créole. On croit rêver.
Au fou, je vous dis. A qui fera-t-on croire que ces clampins, incapables de voir plus loin que le bout de leur nez, vont réussir cette fois, là où ils ont si magistralement échoué depuis plus de 30 ans ?
Pourquoi cette 4è graphie (je redoute le pire) serait-elle meilleure que les 3 galimatias précédents ?
Pourquoi des incapables (ils le reconnaissent eux-mêmes) deviendraient-ils géniaux d’un seul coup ? La boire charrette comment ?
Raconte ça à un sourd et il éclate de rire. Au fou !
Jules Bénard
