
Environ 1.000 jeunes réunionnais pourront bénéficier d'une allocation mensuelle de 450 euros avant la fin de l'année. La Réunion a en effet été choisie parmi les 10 territoires d'expérimentation de ce "RSA" pour les moins de 25 ans.
Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a annoncé le lancement de ce dispositif qui propose un accompagnement renforcé ainsi qu'une allocation mensuelle à certains jeunes entre 18 et 25 ans. Le but: aider les jeunes en situation d'isolement et de grande précarité dans leur insertion professionnelle.
Parmi les critères, le jeune doit avoir moins de 26 ans, être sans formation, percevoir des ressources de moins de 483 euros par mois, et être accompagné par la mission locale. "Il s'agit d'un contrat de 12 mois maximum entre l'individu et la mission locale. Les engagements entre les deux partis doivent être respectés, sans quoi les allocations ne seront pas versées, explique Jacques Lowinsky. C'est la meilleure façon de les responsabiliser".
"Ces jeunes viennent de foyers qui gagnent entre 400 et 600 euros par mois"
"C'est la première fois que l'on responsabilise des personnes dès l'âge de 18 ans. Elles suivent souvent l'exemple de leurs parents donc plus tôt on le fait, mieux c'est", ajoute le président de la mission locale du Sud, Hermann Rifosta.
Selon lui, 1000 postes, pour les 45 000 jeunes inscrits dans les missions locales de l'île, cela reste peu, même si c'est un début.
"Le but est de commencer avec 1000 postes pour cette période d'essai, et si c'est un succès, il faudra en demander entre 5.000 et 10.000", annonce la députée Ericka Bareigts, qui a soutenu le projet et a envoyé un courrier de demande au Premier ministre. Il faudra, selon elle, insister auprès du gouvernement car "la pauvreté est une réalité à la Réunion et le schéma se répète malheureusement de génération en génération".
"Ces jeunes viennent de foyers qui gagnent entre 400 et 600 euros par mois. Comment voulez-vous qu'ils s'en sortent?", ajoute Joe Bédier, premier vice-président de l'ARML.
Augustin, inscrit dans la mission locale de Sainte-Marie, raconte: "On se retrouve avec cinq euros à la fin du mois et il faut tenir plusieurs jours comme ça". D'autres jeunes témoignent et expliquent qu'il est difficile de se payer un ticket de bus ou de s'acheter des vêtements et impossible d'obtenir son permis.
Le Comité de pilotage du dispositif se réunira le 6 septembre à Paris. La Réunion peut s'attendre à obtenir la "garantie jeunes" dès le mois d'octobre.
Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a annoncé le lancement de ce dispositif qui propose un accompagnement renforcé ainsi qu'une allocation mensuelle à certains jeunes entre 18 et 25 ans. Le but: aider les jeunes en situation d'isolement et de grande précarité dans leur insertion professionnelle.
Parmi les critères, le jeune doit avoir moins de 26 ans, être sans formation, percevoir des ressources de moins de 483 euros par mois, et être accompagné par la mission locale. "Il s'agit d'un contrat de 12 mois maximum entre l'individu et la mission locale. Les engagements entre les deux partis doivent être respectés, sans quoi les allocations ne seront pas versées, explique Jacques Lowinsky. C'est la meilleure façon de les responsabiliser".
"Ces jeunes viennent de foyers qui gagnent entre 400 et 600 euros par mois"
"C'est la première fois que l'on responsabilise des personnes dès l'âge de 18 ans. Elles suivent souvent l'exemple de leurs parents donc plus tôt on le fait, mieux c'est", ajoute le président de la mission locale du Sud, Hermann Rifosta.
Selon lui, 1000 postes, pour les 45 000 jeunes inscrits dans les missions locales de l'île, cela reste peu, même si c'est un début.
"Le but est de commencer avec 1000 postes pour cette période d'essai, et si c'est un succès, il faudra en demander entre 5.000 et 10.000", annonce la députée Ericka Bareigts, qui a soutenu le projet et a envoyé un courrier de demande au Premier ministre. Il faudra, selon elle, insister auprès du gouvernement car "la pauvreté est une réalité à la Réunion et le schéma se répète malheureusement de génération en génération".
"Ces jeunes viennent de foyers qui gagnent entre 400 et 600 euros par mois. Comment voulez-vous qu'ils s'en sortent?", ajoute Joe Bédier, premier vice-président de l'ARML.
Augustin, inscrit dans la mission locale de Sainte-Marie, raconte: "On se retrouve avec cinq euros à la fin du mois et il faut tenir plusieurs jours comme ça". D'autres jeunes témoignent et expliquent qu'il est difficile de se payer un ticket de bus ou de s'acheter des vêtements et impossible d'obtenir son permis.
Le Comité de pilotage du dispositif se réunira le 6 septembre à Paris. La Réunion peut s'attendre à obtenir la "garantie jeunes" dès le mois d'octobre.