
Philibert Grondin est sous le coup d'un licenciement pour manquement professionnel
La CGTR sait y faire quant il s'agit de mobiliser. Environ 300 salariés de la GTOI débrayent ce lundi pour protester contre le licenciement d'un collègue.
Philibert Grondin a débuté dans la société en 1991. Vendredi dernier, il reçoit une lettre lui signifiant son préavis de licenciement. La direction de la GTOI (Grands travaux Océan Indien) reproche à son chef de chantier d'avoir failli sur un chantier de rénovation tout proche de la pyramide inversée au Moufia.
"Il y a eu un problème technique sur un plancher. J'ai raté un contrôle", concède le salarié aux 23 années de service. Le salarié incriminé explique qu'un manque de moyens a débouché sur ce raté. "A un moment donné quand on bosse dans une équipe et qu'on est pris un peu partout sur différents chantiers, on fait confiance", témoigne-t-il.
La pire des sanctions qui lui est infligée est "disproportionnée", ne tolère pas le syndicat CGTR branche du BTP. "Il y a eu une mauvaise organisation depuis le début du chantier. Il n'est pas normal qu'à la fin on choisisse un bouc émissaire", n'en démord pas Jacky Balmine, secrétaire général de la CGTR BTP.
La mobilisation pour leur camarade Philibert Grondin vient se greffer à d'autres demandes qui s'inscrivent, elles, dans le cadre des négociations annuelles obligatoires. Le syndicat demande l'instauration du 13e mois pour les contractuels, une prime d'ancienneté pour les employés, techniciens et agents de maîtrise (ETAM), un accord d'intéressement et la mutuelle à 100%.
A 11h, syndicat et direction ne s'accordaient toujours pas sur une heure de rendez-vous dans les prochaines heures ou prochains jours.
Philibert Grondin a débuté dans la société en 1991. Vendredi dernier, il reçoit une lettre lui signifiant son préavis de licenciement. La direction de la GTOI (Grands travaux Océan Indien) reproche à son chef de chantier d'avoir failli sur un chantier de rénovation tout proche de la pyramide inversée au Moufia.
"Il y a eu un problème technique sur un plancher. J'ai raté un contrôle", concède le salarié aux 23 années de service. Le salarié incriminé explique qu'un manque de moyens a débouché sur ce raté. "A un moment donné quand on bosse dans une équipe et qu'on est pris un peu partout sur différents chantiers, on fait confiance", témoigne-t-il.
La pire des sanctions qui lui est infligée est "disproportionnée", ne tolère pas le syndicat CGTR branche du BTP. "Il y a eu une mauvaise organisation depuis le début du chantier. Il n'est pas normal qu'à la fin on choisisse un bouc émissaire", n'en démord pas Jacky Balmine, secrétaire général de la CGTR BTP.
La mobilisation pour leur camarade Philibert Grondin vient se greffer à d'autres demandes qui s'inscrivent, elles, dans le cadre des négociations annuelles obligatoires. Le syndicat demande l'instauration du 13e mois pour les contractuels, une prime d'ancienneté pour les employés, techniciens et agents de maîtrise (ETAM), un accord d'intéressement et la mutuelle à 100%.
A 11h, syndicat et direction ne s'accordaient toujours pas sur une heure de rendez-vous dans les prochaines heures ou prochains jours.

Forte mobilisation rue Paul Verlaine dans la zone industrielle du Port