
Voici le courrier du syndicat CGTR Santé à la direction du GHER :
Le 16 février 2022, vers 17h30, plusieurs soignants ont été agressés au sein du service des urgences par un patient amené par un VSAV.
Ce n'est malheureusement pas la première fois que ce genre d'évènement arrive mais ce dernier est gravissime.
En effet, alors que 2 soignants s'apprêtent à s'occuper d'un patient alcoolisé, ce dernier sort une arme de son pantalon et menace clairement le personnel de mettre fin à leurs jours puis de se suicider. Dans les mêmes circonstances, ne sachant pas si l'arme était factice, la Gendarmerie nous a confié qu'ils auraient réagi comme si l'arme était véritable. Nous rappelons que la menace physique ou verbale d'un agent de la fonction publique doit être punie sévèrement.
Nous exigeons donc, Monsieur le Directeur, la tenue d'un CHSCT extraordinaire pour tirer les conclusions qui s'imposent. Nous vous avions déjà alerté, Monsieur le Directeur de la nécessité d'affecter un agent de sécurité aux urgences afin de sécuriser cette unité et rassurer le personnel soignant. Nous vous avions également demandé à plusieurs reprises en CTE et en CHSCT de sécuriser TOUS les accès au GHER. De nombreuses portes restent ouvertes jour et nuit et n'importe quel individu peut pénétrer dans l'établissement sans aucune difficulté. Il risque donc fortement que d'autres évènements de cette nature se reproduisent à l'avenir. Qui en sera tenu responsable?
Nous déplorons également la banalisation dont certains membres de la Direction ont fait preuve suite à cette agression, en ne proposant à l'agent principalement concerné un RDV que dans plusieurs semaines. Si la CGTR n'avait pas alerté la Direction des Ressources Humaines, aucune suite n'aurait été donnée à cette affaire. Nous tenons donc à remercier la DRH pour son écoute et sa réactivité.
Dans l'attente d'une réponse rapide de votre part, nous vous prions d'agréer, Monsieur le Directeur Général, l'expression de nos sincères salutations.
La direction du CHU a également réagi:
La direction du GHER condamne avec la plus grande fermeté l’agression dont ont été victimes un aide-soignant et un infirmier du service des urgences mercredi 16 février en fin de journée et leur témoigne tout son soutien et sa solidarité.
Cette agression a fait l’objet d’un appel immédiat aux forces de gendarmerie. L’agent, choqué, a été reçu le lendemain matin par son encadrement, à qui il a pu relater les faits. Un accompagnement médico-psychologique a été proposé à cet agent, et un signalement réalisé auprès du service de santé au travail. Il a donc pu être reçu ce matin par la psychologue du travail.
Compte tenu des faits, un relais a également été effectué auprès de la cellule d’urgence médico-psychologique pour que celle-ci assure un suivi de l’agent et une intervention auprès de l’équipe de service des urgences. L’autre agent concerné, ne souhaitant pas donner suite à l’agression.
Pour rappel, toute violence physique envers un personnel hospitalier avec ITT inférieure ou égale à 8 jours est passible de 45 000€ d’amende et 3 ans d’emprisonnement (art. 222-13 du Code Pénal).
Comme malheureusement beaucoup d’établissements de santé, le service d’accueil des urgences est un lieu dans lequel les violences et agressions sont fréquentes envers les personnels hospitaliers, et fait à ce titre l’objet d’une attention particulière.
Le GHER souhaite rappeler sa tolérance zéro face aux violences commises envers les personnels hospitaliers et rappelle que toute agression verbale ou physique de l’un de ses personnels fera systématiquement l’objet d’un dépôt de plainte au nom de l’établissement.
Le 16 février 2022, vers 17h30, plusieurs soignants ont été agressés au sein du service des urgences par un patient amené par un VSAV.
Ce n'est malheureusement pas la première fois que ce genre d'évènement arrive mais ce dernier est gravissime.
En effet, alors que 2 soignants s'apprêtent à s'occuper d'un patient alcoolisé, ce dernier sort une arme de son pantalon et menace clairement le personnel de mettre fin à leurs jours puis de se suicider. Dans les mêmes circonstances, ne sachant pas si l'arme était factice, la Gendarmerie nous a confié qu'ils auraient réagi comme si l'arme était véritable. Nous rappelons que la menace physique ou verbale d'un agent de la fonction publique doit être punie sévèrement.
Nous exigeons donc, Monsieur le Directeur, la tenue d'un CHSCT extraordinaire pour tirer les conclusions qui s'imposent. Nous vous avions déjà alerté, Monsieur le Directeur de la nécessité d'affecter un agent de sécurité aux urgences afin de sécuriser cette unité et rassurer le personnel soignant. Nous vous avions également demandé à plusieurs reprises en CTE et en CHSCT de sécuriser TOUS les accès au GHER. De nombreuses portes restent ouvertes jour et nuit et n'importe quel individu peut pénétrer dans l'établissement sans aucune difficulté. Il risque donc fortement que d'autres évènements de cette nature se reproduisent à l'avenir. Qui en sera tenu responsable?
Nous déplorons également la banalisation dont certains membres de la Direction ont fait preuve suite à cette agression, en ne proposant à l'agent principalement concerné un RDV que dans plusieurs semaines. Si la CGTR n'avait pas alerté la Direction des Ressources Humaines, aucune suite n'aurait été donnée à cette affaire. Nous tenons donc à remercier la DRH pour son écoute et sa réactivité.
Dans l'attente d'une réponse rapide de votre part, nous vous prions d'agréer, Monsieur le Directeur Général, l'expression de nos sincères salutations.
La direction du CHU a également réagi:
La direction du GHER condamne avec la plus grande fermeté l’agression dont ont été victimes un aide-soignant et un infirmier du service des urgences mercredi 16 février en fin de journée et leur témoigne tout son soutien et sa solidarité.
Cette agression a fait l’objet d’un appel immédiat aux forces de gendarmerie. L’agent, choqué, a été reçu le lendemain matin par son encadrement, à qui il a pu relater les faits. Un accompagnement médico-psychologique a été proposé à cet agent, et un signalement réalisé auprès du service de santé au travail. Il a donc pu être reçu ce matin par la psychologue du travail.
Compte tenu des faits, un relais a également été effectué auprès de la cellule d’urgence médico-psychologique pour que celle-ci assure un suivi de l’agent et une intervention auprès de l’équipe de service des urgences. L’autre agent concerné, ne souhaitant pas donner suite à l’agression.
Pour rappel, toute violence physique envers un personnel hospitalier avec ITT inférieure ou égale à 8 jours est passible de 45 000€ d’amende et 3 ans d’emprisonnement (art. 222-13 du Code Pénal).
Comme malheureusement beaucoup d’établissements de santé, le service d’accueil des urgences est un lieu dans lequel les violences et agressions sont fréquentes envers les personnels hospitaliers, et fait à ce titre l’objet d’une attention particulière.
Le GHER souhaite rappeler sa tolérance zéro face aux violences commises envers les personnels hospitaliers et rappelle que toute agression verbale ou physique de l’un de ses personnels fera systématiquement l’objet d’un dépôt de plainte au nom de l’établissement.