
L'annonce a été faite il y a une dizaine de jours. Une fusion entre deux géants internationaux du ciment, Lafarge et Holcim, aura bien lieu. Bruno Lafont, PDG de Lafarge, et Rolf Soiron, président de Holcim, affirment que le projet se concrétise et que la finalisation du rapprochement est prévu pour la fin du premier semestre 2015.
Que signifie cette fusion pour les plus de 300 salariés de l'île ? Rien de trop bouleversant pour le moment, selon les syndicalistes. "On est dans l'attente et à l'écoute pour l'instant, affirme Jacky Balmine, secrétaire général de la CGTR BTP. Mais cela ne signifie pas que l'on n'est pas conscient de l'effet que peut avoir une mutualisation des moyens car, avec des postes en double, il y a des chances de licenciements ou de fermetures de sites".
Des pertes d'emplois mais aussi des inégalités de salaires sont à craindre, selon lui. Actuellement en conflit judiciaire avec Lafarge, Jacky Balmine explique: "Il y a des différences de salaires et davantages entre la filière ciment et la filière béton de Lafarge. Et ces deux groupes ont la même direction et le même DRH. Alors quand on parle d'une fusion entre deux entités avec deux patrons différents, je me dis que ça va être encore plus difficile".
"Nous restons vigilants face aux possibles restructurations"
Sans la certitude d'effets concrets à l'échelle locale, les syndicats de Lafarge et d'Holcim préfèrent ne pas se prononcer. "Nous avons reçu certaines informations de la direction, nous sommes également en contact avec les autres délégués syndicaux et les comptables, explique François Dexport, secrétaire général de la CGTR Lafarge Granulats Bétons Réunion, nous restons vigilants face aux possibles restructurations, mais rien n'est encore confirmé".
Il va de même pour Jimmy Bourgogne, délégué syndical d'Holcim: "Nous avons quelques craintes, c'est normal, mais il reste un an pour que tout soit finalisé".
Autre inquiétude: le monopole et la hausse des prix: "C'est aussi inquiétant, mais notre priorité à nous, c'est évidemment les intérêts des salariés", termine Jacky Balmine.
Que signifie cette fusion pour les plus de 300 salariés de l'île ? Rien de trop bouleversant pour le moment, selon les syndicalistes. "On est dans l'attente et à l'écoute pour l'instant, affirme Jacky Balmine, secrétaire général de la CGTR BTP. Mais cela ne signifie pas que l'on n'est pas conscient de l'effet que peut avoir une mutualisation des moyens car, avec des postes en double, il y a des chances de licenciements ou de fermetures de sites".
Des pertes d'emplois mais aussi des inégalités de salaires sont à craindre, selon lui. Actuellement en conflit judiciaire avec Lafarge, Jacky Balmine explique: "Il y a des différences de salaires et davantages entre la filière ciment et la filière béton de Lafarge. Et ces deux groupes ont la même direction et le même DRH. Alors quand on parle d'une fusion entre deux entités avec deux patrons différents, je me dis que ça va être encore plus difficile".
"Nous restons vigilants face aux possibles restructurations"
Sans la certitude d'effets concrets à l'échelle locale, les syndicats de Lafarge et d'Holcim préfèrent ne pas se prononcer. "Nous avons reçu certaines informations de la direction, nous sommes également en contact avec les autres délégués syndicaux et les comptables, explique François Dexport, secrétaire général de la CGTR Lafarge Granulats Bétons Réunion, nous restons vigilants face aux possibles restructurations, mais rien n'est encore confirmé".
Il va de même pour Jimmy Bourgogne, délégué syndical d'Holcim: "Nous avons quelques craintes, c'est normal, mais il reste un an pour que tout soit finalisé".
Autre inquiétude: le monopole et la hausse des prix: "C'est aussi inquiétant, mais notre priorité à nous, c'est évidemment les intérêts des salariés", termine Jacky Balmine.