Krishna Damour, se réjouit de l’arrêté émis par le préfet Dominique Sorain. Le président du Collectif pour le Développement de la Micro-région sud estime que désormais « les mentalités des principaux protagonistes semblent être prêtes pour envisager une fusion des 2 EPCI« . « D’une part, pour des raisons budgétaires, parce que l’ensemble des collectivités territoriales doivent faire face à une rigueur budgétaire imposée par Bruxelles« .
Une communauté d’agglomération unique permettrait ainsi d’établir « un plan stratégique global au bénéfice de l’ensemble des membres. L’aéroport de Pierrefonds est l’illustration d’un outil de développement pour l’ensemble du territoire. Mais, pour continuer à financer des investissements identifiés comme des repères structurels, pour l’avenir il faut se regrouper », indique-t-il dans un communiqué.
« Pour un même territoire, il ne peut y avoir qu’un seul plan de développement global qui s’appuit sur les atouts de chaque commune, liée les unes aux autres« . « Il serait difficile d’imaginer que la Casud propose des approches différentes de celle de la Civis, dans la gestion des déchets par exemple », poursuit-il.
Autre argument que Krishna Damour évoque en faveur de la fusion: « elle s’inscrit dans le projet de loi de la réforme territoriale. Et comme nous le savons, l’essence de cette réforme, c’est la diminution des mille feuilles administratives« .
« Le rapprochement des 2 EPCI du sud est devenu une évidence inévitable », conclut-il pour « faire en sorte que le Sud soit uni autour d’une seule et grande communauté d’agglomération pour dynamiser Le Grand Sud« .
Une fusion qui ne pourra avoir lieu avant le 1er janvier 2020, date à laquelle la loi NOTRe prévoit un transfert de compétences obligatoire, car pour le moment, les deux EPCI n’exercent pas un socle de compétences communes suffisantes. En effet la Civis n’exerce pas la compétence » eau et assainissement », contrairement à la Casud.