L’état de tension qui oppose la CASUD à Saint-Joseph s'intalle dans la durée. Après deux années de crise, Patrick Lebreton a, ce lundi, réagi aux différentes délibérations prises par le conseil communautaire de la Casud. La réélection du président André Thien Ah Koon, la remise en cause du pacte de sortie de crise, le retrait des délégations… Patrick Lebreton fait "le constat qu’on est allé loin dans les dérives", prenant le soin de ne pas nommer le président de la CASUD, André Thien Ah Koon.
Le maire de Saint-Joseph mais aussi sa population et celle du sud, assure-t-il, se posent des questions sur ces décisions récentes prises par la CASUD. "Sont-elles légales? Sont-elles juridiquement valables? Sont-elles morales?"
Pour Patrick Lebreton c’est clair, il y a de l’ingérence "quand on peut décider de profiter du moment de la réserve électorale pour pulvériser un plan de sortie de crise et dire aux gens de Saint-Joseph désormais 'c’est moi qui décide pour vous'". Le maire de Saint-Joseph fait également référence ici à la nomination de deux nouveaux vice-présidents issus de l’opposition municipale.
Le maire de Saint-Joseph mais aussi sa population et celle du sud, assure-t-il, se posent des questions sur ces décisions récentes prises par la CASUD. "Sont-elles légales? Sont-elles juridiquement valables? Sont-elles morales?"
Pour Patrick Lebreton c’est clair, il y a de l’ingérence "quand on peut décider de profiter du moment de la réserve électorale pour pulvériser un plan de sortie de crise et dire aux gens de Saint-Joseph désormais 'c’est moi qui décide pour vous'". Le maire de Saint-Joseph fait également référence ici à la nomination de deux nouveaux vice-présidents issus de l’opposition municipale.
Situation de blocage
La population de Saint-Joseph paye-t-elle les pots cassés de cette crise? "C’est la commune qui, actuellement, assume les compétences, pour une bonne partie d’entre elles, de la CASUD", rassure Patrick Lebreton. L’endiguement de la Rivière des Remparts, la route de Jean Petit… Pour ce qui est de la question du ramassage des déchets, au vu du rapport de la Chambre Régionale des comptes, l’édile ne regrette pas son choix. "Etendre la collecte à Saint-Philippe et à Saint-Joseph pour sauver la SPL SUDEC c’est ça son dessein !".
A la veille, croit-il savoir, de l’élection d’Olivier Rivière pour le remplacer à la présidence de la SO DEGIS, le maire de Saint-Joseph veut profiter pour "donner des éléments de véracité et d’historicité".
La population de Saint-Joseph paye-t-elle les pots cassés de cette crise? "C’est la commune qui, actuellement, assume les compétences, pour une bonne partie d’entre elles, de la CASUD", rassure Patrick Lebreton. L’endiguement de la Rivière des Remparts, la route de Jean Petit… Pour ce qui est de la question du ramassage des déchets, au vu du rapport de la Chambre Régionale des comptes, l’édile ne regrette pas son choix. "Etendre la collecte à Saint-Philippe et à Saint-Joseph pour sauver la SPL SUDEC c’est ça son dessein !".
A la veille, croit-il savoir, de l’élection d’Olivier Rivière pour le remplacer à la présidence de la SO DEGIS, le maire de Saint-Joseph veut profiter pour "donner des éléments de véracité et d’historicité".
"Y-a-t-il encore un Etat ?"
Le projet de fusion de la CIVIS et de la CASUD s’inscrit dans un consensus inscrit dans le schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) fixé par la Commission Départementale de Coopération Intercommunale (CDCI) présidée par le préfet. Une des orientations essentielles du SDCI de 2011 est l’"objectif d’une fusion de la CIVIS et de la CASUD dans la mesure où ces deux établissements publics partagent un même espace de vie". Le SDCI de 2016 ne change pas d'avis, "cette orientation est toujours pertinente", indique-t-il.
Ce document fait foi, pour Patrick Lebreton, jusqu’à sa révision prévue tous les six ans. La CDCI devrait donc se réunir avant la fin de cette année 2022. Le maire de Saint-Joseph en appelle ainsi au préfet. Il y a deux mois, un courrier a été envoyé au représentant de l’Etat. "Y-a-t-il encore un Etat ? Joue-t-il encore un rôle ?", s’interroge Patrick Lebreton.
La création d'une nouvelle intercommunalité des hauts, IDEO, laisse le premier magistrat de la ville de Saint-Joseph pour le moins dubitatif. "Je sais pas si prendre d'un coup Cilaos, la Plaine des Palmistes et pourquoi pas Salazie a une cohérence", ironise-t-il.
Face à cette situation d'enlisement de la crise à la CASUD, Patrick Lebreton se dit "prêt" mais pose la question de "qui pour la débloquer …"
Le projet de fusion de la CIVIS et de la CASUD s’inscrit dans un consensus inscrit dans le schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) fixé par la Commission Départementale de Coopération Intercommunale (CDCI) présidée par le préfet. Une des orientations essentielles du SDCI de 2011 est l’"objectif d’une fusion de la CIVIS et de la CASUD dans la mesure où ces deux établissements publics partagent un même espace de vie". Le SDCI de 2016 ne change pas d'avis, "cette orientation est toujours pertinente", indique-t-il.
Ce document fait foi, pour Patrick Lebreton, jusqu’à sa révision prévue tous les six ans. La CDCI devrait donc se réunir avant la fin de cette année 2022. Le maire de Saint-Joseph en appelle ainsi au préfet. Il y a deux mois, un courrier a été envoyé au représentant de l’Etat. "Y-a-t-il encore un Etat ? Joue-t-il encore un rôle ?", s’interroge Patrick Lebreton.
La création d'une nouvelle intercommunalité des hauts, IDEO, laisse le premier magistrat de la ville de Saint-Joseph pour le moins dubitatif. "Je sais pas si prendre d'un coup Cilaos, la Plaine des Palmistes et pourquoi pas Salazie a une cohérence", ironise-t-il.
Face à cette situation d'enlisement de la crise à la CASUD, Patrick Lebreton se dit "prêt" mais pose la question de "qui pour la débloquer …"