L’Amérique sous le choc. Mercredi soir, sur la base militaire de Fort Hood, un soldat souffrant de troubles mentaux a ouvert le feu dans le centre médical militaire, tuant trois personnes et en blessant 16 autres. Il s’est ensuite donné la mort en retournant son arme sur lui.
Fort Hood, vaste base militaire texane, a connu un épisode tragique similaire en 2009. Un médecin militaire radicalisé avait ouvert le feu pour protester contre le sort des musulmans tués en Irak. Il a été condamné à mort au mois d’août dernier.
Le président américain, Barack Obama, s’est exprimé rapidement après l’annonce de cette tragédie qui « rouvre les plaies de ce qui s’est passé il y a cinq ans, nous sommes dévastés qu’une chose comme celle-là ait pu encore se produire », a-t-il commenté.
La presse américaine s’interroge aujourd’hui sur la cause, mais aussi sur les moyens qui auraient pu être mis en oeuvre pour éviter cette tuerie. Depuis 2009, Fort Hood avait fait l’objet d’un renforcement de la sécurité.
