
Inoussa Houmadi et Naïlati Silahi, dirigeants de l’équipe de Kazampassani - Crédit photo : Al-watwan
Lundi dernier, la préfecture confirmait que des handballeurs comoriens venus participer à la Ligue des Champions de l’océan Indien n’étaient pas repartis et se trouvaient en situation irrégulière. Selon les chiffres avancés par les médias de l’archipel, ils sont 73 sur 76 à ne pas avoir pris le chemin du retour. Une actualité qui a interpellé à La Réunion, mais qui fait grand bruit aux Comores.
Depuis, chacun essaye de comprendre comment cette situation a pu se produire. Interrogé par le média Al-watwan, Inoussa Houmadi et Naïlati Silahi, tous deux dirigeants de l’équipe de Kazampassani, ont donné leur sentiment sur ce fiasco. Selon eux, la faute incombe "à tout le monde".
Depuis, chacun essaye de comprendre comment cette situation a pu se produire. Interrogé par le média Al-watwan, Inoussa Houmadi et Naïlati Silahi, tous deux dirigeants de l’équipe de Kazampassani, ont donné leur sentiment sur ce fiasco. Selon eux, la faute incombe "à tout le monde".
Le ministre et un journaliste dans l’œil du cyclone
Le premier visé est le ministère de la Jeunesse et des Sports des Comores. S’ils reconnaissent au ministre le fait d’avoir réussi à obtenir les visas pour les athlètes, le manque d’organisation est pointé du doigt. Le premier faux pas vient de l’obtention tardive des visas alors même que la compétition avait été avancée. Leur équipe féminine n’avait donc pas fait le déplacement.
“Il n’y avait pas de comité d’accueil à l’aéroport, les hébergements ont été annulés, qu’est-ce qu’il restait à faire ? Tous ceux qui avaient un endroit où aller sont partis. Le ministre a fait son devoir, en grande partie. Si nous avions eu les visas à temps, si le gouvernement nous avait soutenus financièrement, si nous avions été accueillis sur place comme il se devait, alors je ne dis pas qu’il n’y aurait pas eu de fuites, mais elles n’auraient pas été massives”, affirme Nailati Silahi, la présidente de Kazampassani.
Pour la dirigeante, une autre personne a également des responsabilités dans l’affaire. Selon elle, c’est “la fausse alerte de fuite d’un journaliste sportif comorien qui a provoqué la pagaille et incité les athlètes à fuir effectivement”.
Si ce journaliste ne devrait avoir aucun compte à rendre à la justice française, ce n’est pas le cas des personnes en situation irrégulière.
Le premier visé est le ministère de la Jeunesse et des Sports des Comores. S’ils reconnaissent au ministre le fait d’avoir réussi à obtenir les visas pour les athlètes, le manque d’organisation est pointé du doigt. Le premier faux pas vient de l’obtention tardive des visas alors même que la compétition avait été avancée. Leur équipe féminine n’avait donc pas fait le déplacement.
“Il n’y avait pas de comité d’accueil à l’aéroport, les hébergements ont été annulés, qu’est-ce qu’il restait à faire ? Tous ceux qui avaient un endroit où aller sont partis. Le ministre a fait son devoir, en grande partie. Si nous avions eu les visas à temps, si le gouvernement nous avait soutenus financièrement, si nous avions été accueillis sur place comme il se devait, alors je ne dis pas qu’il n’y aurait pas eu de fuites, mais elles n’auraient pas été massives”, affirme Nailati Silahi, la présidente de Kazampassani.
Pour la dirigeante, une autre personne a également des responsabilités dans l’affaire. Selon elle, c’est “la fausse alerte de fuite d’un journaliste sportif comorien qui a provoqué la pagaille et incité les athlètes à fuir effectivement”.
Si ce journaliste ne devrait avoir aucun compte à rendre à la justice française, ce n’est pas le cas des personnes en situation irrégulière.