
Le ministre de la Jeunesse et des Sports s’est exprimé devant les médias, le dimanche 31 juillet (Crédit Al-watwan)
"Je lance à ces 54 athlètes un appel à saisir cette dernière occasion pour revenir à la raison, en respectant leurs engagements" a déclaré Djaanfar Salim Allaoui, le ministre des sports des Comores qui a promis une traque sans relâche de ses compatriotes disparus.
Lors d'une conférence de presse qui s'est tenue dimanche 31 juillet dernier à Ndzuani, le ministre des sports s'est exprimé pour la première fois depuis les faits. "Si d’ici 15 jours les athlètes ne sont pas revenus, des poursuites seront engagées aux Comores et des mandats d’arrêt seront lancés à leur encontre. Ils seront traqués, pour être extradés vers les Comores. Ils ne seront jamais régularisés administrativement, ni à l’île de la Réunion, ni ailleurs" a t'il menacé. Des propos relayés par le média Al-watwan.
Lors d'une conférence de presse qui s'est tenue dimanche 31 juillet dernier à Ndzuani, le ministre des sports s'est exprimé pour la première fois depuis les faits. "Si d’ici 15 jours les athlètes ne sont pas revenus, des poursuites seront engagées aux Comores et des mandats d’arrêt seront lancés à leur encontre. Ils seront traqués, pour être extradés vers les Comores. Ils ne seront jamais régularisés administrativement, ni à l’île de la Réunion, ni ailleurs" a t'il menacé. Des propos relayés par le média Al-watwan.
On se souvient qu'ils étaient 77 athlètes handballeurs et leurs dirigeants à vouloir se rendre à La Réunion pour participer au tournoi des clubs champions de handball de l’océan Indien, qui s’est déroulé du 26 juin au 4 juillet 2022 à Saint-Denis.
Tous avaient bénéficié de visas de l’ambassade de France. Vingt avaient finalement renoncé au voyage. Sur les 57 restants, 3 seulement sont revenus aux Comores, alors que le visa de séjour à La Réunion expirait le 12 juillet. Les fuyards avaient pourtant signé un engagement de retour auprès du ministère des Sports et celui de l’Intérieur de leur pays.
Tous avaient bénéficié de visas de l’ambassade de France. Vingt avaient finalement renoncé au voyage. Sur les 57 restants, 3 seulement sont revenus aux Comores, alors que le visa de séjour à La Réunion expirait le 12 juillet. Les fuyards avaient pourtant signé un engagement de retour auprès du ministère des Sports et celui de l’Intérieur de leur pays.