S’occuper des allées du cimetière de l’Est à Saint-Denis, accueillir les familles des défunts, veiller à l’entretien général des lieux de sépulture, c’est le quotidien de Dominique, ancien fossoyeur, aujourd’hui chef d’équipe. En 23 ans à la tâche, il a vu les allées se peupler et les histoires étranges se succéder. “Quand nous sorte un peu tard, nous sent n’a des présences", affirme l’ancien fossoyeur...
Trois blessés pour un enterrement
Parmi les événements qui ont le plus marqué Dominique : un enterrement sanglant. Durant la cérémonie, le gendre de la défunte a perdu des doigts. “Mi souviens, c’était un vendredi. Le genre l’a eu trois doigts coupés, sa femme et ses enfants l’a tombe à terre coté la tombe, comme si n’avait l’esprit. Arrivé dehors, la femme la tombe su le trottoir, l’a perce un trou dans la tête".
Une proche présente à l’enterrement lui aurait alors confié : “Zot l’a fait passé le martyre à la maman. Le jour là, l’a tape à zot"...
L’homme enterré vivant
Des événements étranges ? Il en a aussi entendu plusieurs, comme celle contée par un ami, sur un homme probablement enterré avant l’heure :
“Y doit remont’ aux années 1970. Dix ans après avoir mis un corps, quand les fossoyeurs l’a rouv’ le caveau pour met un nouveau corps dan’ un caveau, zot la trouv’ un squelette, assis devant la porte. Sûrement li té encore vivant quand l’a enterre a li. Li l’a dû essay’ sortir, mais li n’avait aucune chance...”
Profanations en série
Il n’est pas rare de voir des sacrifices dans les cimetières. À l’approche du soir d’Halloween, rituels sataniques et offrandes sont découverts à l’entrée du cimetière, devant la croix jubilé ou sur les tombes.
“Nous l’a fini trouve des dizaines de têtes de coqs, des cobayes piqués, de l’alcool. Une fois nous l’a trouve un cabris mort et entier devant une tombe, la tête coupée. Une fois n’a quelqu’un un soir l’a coupe toutes les têtes des statues de la Vierge”.
Avec l’expérience, Dominique et ses collègues ont appris à gérer leur ressenti face à ces phénomènes. “Des fois n’a des trucs devant le portail, personne y touche, y faut évite toucher. On ne sait jamais”, avoue-t-il avant de poursuivre : “Nous dit que nous fait nout’ travail, nous cherche pas plus"…
Trois blessés pour un enterrement
Parmi les événements qui ont le plus marqué Dominique : un enterrement sanglant. Durant la cérémonie, le gendre de la défunte a perdu des doigts. “Mi souviens, c’était un vendredi. Le genre l’a eu trois doigts coupés, sa femme et ses enfants l’a tombe à terre coté la tombe, comme si n’avait l’esprit. Arrivé dehors, la femme la tombe su le trottoir, l’a perce un trou dans la tête".
Une proche présente à l’enterrement lui aurait alors confié : “Zot l’a fait passé le martyre à la maman. Le jour là, l’a tape à zot"...
L’homme enterré vivant
Des événements étranges ? Il en a aussi entendu plusieurs, comme celle contée par un ami, sur un homme probablement enterré avant l’heure :
“Y doit remont’ aux années 1970. Dix ans après avoir mis un corps, quand les fossoyeurs l’a rouv’ le caveau pour met un nouveau corps dan’ un caveau, zot la trouv’ un squelette, assis devant la porte. Sûrement li té encore vivant quand l’a enterre a li. Li l’a dû essay’ sortir, mais li n’avait aucune chance...”
Profanations en série
Il n’est pas rare de voir des sacrifices dans les cimetières. À l’approche du soir d’Halloween, rituels sataniques et offrandes sont découverts à l’entrée du cimetière, devant la croix jubilé ou sur les tombes.
“Nous l’a fini trouve des dizaines de têtes de coqs, des cobayes piqués, de l’alcool. Une fois nous l’a trouve un cabris mort et entier devant une tombe, la tête coupée. Une fois n’a quelqu’un un soir l’a coupe toutes les têtes des statues de la Vierge”.
Avec l’expérience, Dominique et ses collègues ont appris à gérer leur ressenti face à ces phénomènes. “Des fois n’a des trucs devant le portail, personne y touche, y faut évite toucher. On ne sait jamais”, avoue-t-il avant de poursuivre : “Nous dit que nous fait nout’ travail, nous cherche pas plus"…