Il y a deux ans, dans une relative discrétion, Frédéric Foucque avait été écarté par les actionnaires de la SA Foucque, qui représente Citroën à la Réunion, au bénéfice de son frère Didier, par ailleurs déjà PDG entre autres de Groupama Réunion.
Frédéric, à qui on reprochait une mauvaise gestion, s’était vu confier la présidence de la SAS (société par actions simplifiée) holding de la SA (société anonyme), un poste plus honorifique qu’autre chose.
Depuis cette date, Didier Foucque avait essayé de redresser la barre et surtout de négocier avec les banques pour arrêter l’hémorragie et trouver les relais financiers pour continuer l’activité.
La presse écrite s’était faite l’écho des difficultés du groupe à mettre en place un prêt d’environ 20 millions d’euros. Les banques demandaient à la famille Foucque de mettre tous leurs biens en garantie, ce qu’ils ont accepté mais quii n’était malheureusement pas encore suffisant. Et sans prêt, impossible de payer la filiale de Citroën et donc de dédouanner les voitures immobilisées au Port. On se souvient même qu’en début d’année, Foucque Sa était restée plusieurs semaines sans livrer un seul véhicule !
Les négociations avec les banques et les autres partenaires ont été extrèmement dures et ont abouti hier (il y a quelques jours selon d’autres sources) à la seule solution permettant aux frères Foucque de ne pas tout perdre : leur démission des postes de présidents des différentes sociétés du groupe.
Ils restent pour le moment administrateurs et actionnaires, mais il se murmure qu’ils pourraient être amenés d’ici peu à vendre également leurs participations à un ou plusieurs repreneurs. Plusieurs seraient sur les rangs : des investisseurs locaux ou extérieurs, sans qu’aucune piste ne soit pour le moment privilégiée.
Voir aussi : L’affaire Foucque vu par le Zappét Show !