Le président de la Chambre verte a présenté ses voeux ce vendredi sur une exploitation cannière et maraîchère à Saint-Pierre. Une exploitation sur laquelle un planteur a fait le pari réussi de la diversification. En plus de la canne, cet agriculteur a entrepris de planter des fruits qu’il transforme désormais dans son atelier pour en faire des confitures. Une démarche qui permet d’éviter le gaspillage, d'assurer une nouvelle source de revenus et de l’emploi se réjouit Frédéric Vienne.
Ainsi, afin de développer la consommation de produits locaux et les circuits courts - dont la pertinence s’est révélée durant le confinement -, la Chambre d’agriculture en partenariat avec la Banque alimentaire va ouvrir d’ici la fin du premier semestre 2021, un atelier de transformation à Montvert. Dans les locaux, les agriculteurs trouveront les moyens nécessaires à la stérilisation, la surgélation ou encore la déshydratation de leurs productions.
"La demande de financement devrait être approuvée la semaine prochaine", précise Frédéric Vienne. En contrepartie, les agriculteurs s’engageront à céder 10 % de leur production à la Banque Alimentaire. D’autres ateliers sur le même modèle devraient ouvrir à Bras Panon et Saint-Joseph.
"Nous commençons à voir les fruits de notre travail"
Diversifier les cultures sans pour autant oublier la canne. La nouvelle majorité réaffirme son soutien à la filière alors que la convention canne devra être réexaminée. Une filière "pivot de l’agriculture réunionnaise", insiste Bruno Robert, vice-président de la Chambre d’agriculture qui veut également la pousser vers l’avenir. En partenariat avec la SPL Horizon, la Chambre travaille toujours à la valorisation de la bagasse. Une convention a également été signée avec Carrefour pour produire du sucre bio. "Pour faire du sucre bio, il faut faire de la canne bio", intervient Frédéric Vienne. 30 planteurs ont pour le moment été initiés à la pratique très peu connue à La Réunion où l’utilisation des produits phytosanitaires reste encore la norme malgré une baisse.
De manière générale, le président de la Chambre verte déplore que "le bio soit très mal accompagné. L’agriculteur doit payer par exemple pour obtenir la certification bio. Encourager les gens à produire mieux devrait être gratuit". L’équipement mécanique pour palier le désherbage dans les champs de canne pour autre exemple a également un coût, rappelle-t-il.
"Nous n’avons pas été entendus sur ce sujet dans le plan de relance", regrette-t-il. Malgré la crise Covid qui impacte forcément le fonctionnement de la Chambre et une "trésorerie que nous avons récupérée très affaiblie", le président se félicite d’avoir remis l’organisme "au centre de l’agriculture réunionnaise". Après deux ans à la tête du monde agricole , "nous commençons à voir les fruits de notre travail".
Ainsi, afin de développer la consommation de produits locaux et les circuits courts - dont la pertinence s’est révélée durant le confinement -, la Chambre d’agriculture en partenariat avec la Banque alimentaire va ouvrir d’ici la fin du premier semestre 2021, un atelier de transformation à Montvert. Dans les locaux, les agriculteurs trouveront les moyens nécessaires à la stérilisation, la surgélation ou encore la déshydratation de leurs productions.
"La demande de financement devrait être approuvée la semaine prochaine", précise Frédéric Vienne. En contrepartie, les agriculteurs s’engageront à céder 10 % de leur production à la Banque Alimentaire. D’autres ateliers sur le même modèle devraient ouvrir à Bras Panon et Saint-Joseph.
"Nous commençons à voir les fruits de notre travail"
Diversifier les cultures sans pour autant oublier la canne. La nouvelle majorité réaffirme son soutien à la filière alors que la convention canne devra être réexaminée. Une filière "pivot de l’agriculture réunionnaise", insiste Bruno Robert, vice-président de la Chambre d’agriculture qui veut également la pousser vers l’avenir. En partenariat avec la SPL Horizon, la Chambre travaille toujours à la valorisation de la bagasse. Une convention a également été signée avec Carrefour pour produire du sucre bio. "Pour faire du sucre bio, il faut faire de la canne bio", intervient Frédéric Vienne. 30 planteurs ont pour le moment été initiés à la pratique très peu connue à La Réunion où l’utilisation des produits phytosanitaires reste encore la norme malgré une baisse.
De manière générale, le président de la Chambre verte déplore que "le bio soit très mal accompagné. L’agriculteur doit payer par exemple pour obtenir la certification bio. Encourager les gens à produire mieux devrait être gratuit". L’équipement mécanique pour palier le désherbage dans les champs de canne pour autre exemple a également un coût, rappelle-t-il.
"Nous n’avons pas été entendus sur ce sujet dans le plan de relance", regrette-t-il. Malgré la crise Covid qui impacte forcément le fonctionnement de la Chambre et une "trésorerie que nous avons récupérée très affaiblie", le président se félicite d’avoir remis l’organisme "au centre de l’agriculture réunionnaise". Après deux ans à la tête du monde agricole , "nous commençons à voir les fruits de notre travail".