De quels soutiens avez-vous bénéficié ?
C’est un scrutin à bulletin secret. J’ai eu le soutien, très tôt, et il a été affiché, du syndicat de salariés SGEN CFDT. Il a donc appuyé ma candidature très rapidement et puis globalement, d’autres sympathisants nous ont rejoints pour créer aujourd’hui une majorité qui est importante, 22 sur 36, avec des partenaires qui sont très soucieux du développement de l’université et surtout de la stabilité de la gouvernance.
Il y a eu des passages dans cette campagne qui ont été très difficiles. Il y a eu des contestations juridiques. Je tiens vraiment à saluer l’engagement qui a été celui de l’administration pour porter ce processus. C’est un processus éminemment complexe. Je pense que tout un chacun s’en rend compte. Et il n’est pas trivial que de le réaliser jusqu’à son terme. On a à l’esprit les différents scrutins des années précédentes qui, eux aussi, ont été parfois compliqués mais je tiens à saluer tout le travail qui a été celui de l’administration, sous la coordination du directeur des affaires juridiques.
Globalement, cette majorité qui se dégage au sein du CA, qui se dégage aussi au sein du conseil académique de l’université, ce sera une majorité qui sera à l’oeuvre très rapidement pour faire en sorte que tous les dossiers - notamment le contrat quinquennal de l’université, de la nouvelle offre de formations, du portage de l’ensemble de nos projets scientifiques - puissent aboutir dans les plus brefs délais, avec l’engagement de l’ensemble de nos forces vives.
Il y a eu des « calomnies » durant la campagne comme vous le disiez. Comment allez-vous faire pour pacifier tout cela maintenant ?
Avec Gilles Lajoie (actuel président du conseil académique), que je proposerai à la présidence du conseil académique dans le cadre de la future mandature, nous avons tout fait pour installer cette gouvernance partagée, la faire vivre et lui permettre de nourrir le fonctionnement de l’établissement. Et c’est par une gouvernance qui associe l’ensemble des forces constructives, l’ensemble des sensibilités, par le dialogue, par les projets qui vont associer l’ensemble des acteurs, que nous pourrons justement arriver à une université qui soit plus apaisée.
Il est courant, dans l’établissement, à l’occasion de grandes consultations de la communauté universitaire, qu’il y ait des oppositions qui naissent, qui s’expriment. C’est tout à fait normal mais il y a le temps de cette consultation et il y a ensuite le temps du travail et de façon générale, l’énergie que nous avons mise dans le cadre de cette campagne, nous allons aussi la déployer pour faire en sorte que tout un chacun se sente intégré dans la gouvernance 2020 - 2024, nous ne laisserons personne sur le carreau et pour avoir entendu Brigitte Grondin à l’issue de ce scrutin, je sens que de son côté, je l’espère en tout cas, je souhaite, je l’invite à être aussi dans cette logique-là pour que nous puissions rassembler la communauté universitaire et aller de l’avant tous ensemble.
Les 22 voix obtenues aujourd’hui ont-elles plutôt été figées bien avant le scrutin partiel du 1er décembre ou alors les négociations ont perduré jusqu’à ces derniers jours ?
On avait déjà eu un succès sur le collège A le 25 septembre, c’est vrai qu’il y a eu cette contestation qui fait que nous sommes allés vers un nouveau scrutin le 1er décembre. Ce 1er décembre a confirmé finalement nos résultats du 25 septembre et à travers ce temps du 25 septembre au 1er décembre pour arriver jusqu’au 17 décembre, il y a eu bien évidemment différentes discussions mais qui n’ont fait finalement que consolider un collectif qui s’était construit dès la base en associant l’ensemble des composantes du conseil d’administration.
Nous avons souhaité très tôt, en mettant en place CAP 2024, avoir des étudiants, avoir des partenaires, avoir des collègues qui sont de l’ensemble des corps de métiers de l’établissement et je pense que c’est en associant l’ensemble des acteurs qu’on arrive à un moment donné à avoir un résultat comme celui-là dans un conseil d’administration. Donc notre stratégie de départ qui consistait à aller convaincre chacun des 5 collèges avec un collectif qui soit représentatif, a été, je pense, déterminante.
SUR LE SUJET :
Frédéric Miranville réélu à la présidence de l’Université de La Réunion
C’est un scrutin à bulletin secret. J’ai eu le soutien, très tôt, et il a été affiché, du syndicat de salariés SGEN CFDT. Il a donc appuyé ma candidature très rapidement et puis globalement, d’autres sympathisants nous ont rejoints pour créer aujourd’hui une majorité qui est importante, 22 sur 36, avec des partenaires qui sont très soucieux du développement de l’université et surtout de la stabilité de la gouvernance.
Il y a eu des passages dans cette campagne qui ont été très difficiles. Il y a eu des contestations juridiques. Je tiens vraiment à saluer l’engagement qui a été celui de l’administration pour porter ce processus. C’est un processus éminemment complexe. Je pense que tout un chacun s’en rend compte. Et il n’est pas trivial que de le réaliser jusqu’à son terme. On a à l’esprit les différents scrutins des années précédentes qui, eux aussi, ont été parfois compliqués mais je tiens à saluer tout le travail qui a été celui de l’administration, sous la coordination du directeur des affaires juridiques.
Globalement, cette majorité qui se dégage au sein du CA, qui se dégage aussi au sein du conseil académique de l’université, ce sera une majorité qui sera à l’oeuvre très rapidement pour faire en sorte que tous les dossiers - notamment le contrat quinquennal de l’université, de la nouvelle offre de formations, du portage de l’ensemble de nos projets scientifiques - puissent aboutir dans les plus brefs délais, avec l’engagement de l’ensemble de nos forces vives.
Il y a eu des « calomnies » durant la campagne comme vous le disiez. Comment allez-vous faire pour pacifier tout cela maintenant ?
Avec Gilles Lajoie (actuel président du conseil académique), que je proposerai à la présidence du conseil académique dans le cadre de la future mandature, nous avons tout fait pour installer cette gouvernance partagée, la faire vivre et lui permettre de nourrir le fonctionnement de l’établissement. Et c’est par une gouvernance qui associe l’ensemble des forces constructives, l’ensemble des sensibilités, par le dialogue, par les projets qui vont associer l’ensemble des acteurs, que nous pourrons justement arriver à une université qui soit plus apaisée.
Il est courant, dans l’établissement, à l’occasion de grandes consultations de la communauté universitaire, qu’il y ait des oppositions qui naissent, qui s’expriment. C’est tout à fait normal mais il y a le temps de cette consultation et il y a ensuite le temps du travail et de façon générale, l’énergie que nous avons mise dans le cadre de cette campagne, nous allons aussi la déployer pour faire en sorte que tout un chacun se sente intégré dans la gouvernance 2020 - 2024, nous ne laisserons personne sur le carreau et pour avoir entendu Brigitte Grondin à l’issue de ce scrutin, je sens que de son côté, je l’espère en tout cas, je souhaite, je l’invite à être aussi dans cette logique-là pour que nous puissions rassembler la communauté universitaire et aller de l’avant tous ensemble.
Les 22 voix obtenues aujourd’hui ont-elles plutôt été figées bien avant le scrutin partiel du 1er décembre ou alors les négociations ont perduré jusqu’à ces derniers jours ?
On avait déjà eu un succès sur le collège A le 25 septembre, c’est vrai qu’il y a eu cette contestation qui fait que nous sommes allés vers un nouveau scrutin le 1er décembre. Ce 1er décembre a confirmé finalement nos résultats du 25 septembre et à travers ce temps du 25 septembre au 1er décembre pour arriver jusqu’au 17 décembre, il y a eu bien évidemment différentes discussions mais qui n’ont fait finalement que consolider un collectif qui s’était construit dès la base en associant l’ensemble des composantes du conseil d’administration.
Nous avons souhaité très tôt, en mettant en place CAP 2024, avoir des étudiants, avoir des partenaires, avoir des collègues qui sont de l’ensemble des corps de métiers de l’établissement et je pense que c’est en associant l’ensemble des acteurs qu’on arrive à un moment donné à avoir un résultat comme celui-là dans un conseil d’administration. Donc notre stratégie de départ qui consistait à aller convaincre chacun des 5 collèges avec un collectif qui soit représentatif, a été, je pense, déterminante.
SUR LE SUJET :
Frédéric Miranville réélu à la présidence de l’Université de La Réunion