Batsirai était passé un peu plus tôt dans l’année en 2022 (les 2 et 3 février). Freddy aura au moins eu l’amabilité de laisser 19 jours de tranquillité de plus aux agriculteurs réunionnais. Le constat est dans les deux cas amer pour les exploitants fruitiers notamment.
Les jolies mangues du verger de Grand fond Saint-Gilles qui ont pris tant de temps à grossir sont tombées. Les bourrasques de vent qui ont accompagné le passage express du cyclone Freddy n’ont laissé quasiment aucune chance même aux plus résistantes.
"Je ne suis pas encore passé partout mais les fruits étaient presque à maturité donc ils étaient gros. Deux coups de vent et tout est à terre ! Certains endroits étaient protégés du vent donc il y en a encore un petit peu sur pied", explique Alexandre Law-Yat. Il faut dire que le producteur a de quoi explorer avec pas moins de 35 hectares de verger.
Pas besoin de 100 km/h
Il pouvait espérer fournir les marchés jusqu’à la fin de la saison estivale. "Des fruits étaient encore petits, on pouvait les récolter dans deux mois", observe-t-il en fin connaisseur.
Même si La Réunion est restée à bonne distance de l'œil du cyclone, l’agriculteur rappelle qu’il n’y a pas besoin de rafales à plus de 100 km/heure pour faire vaciller la production. "Quand les fruits sont à maturité, on n'a pas besoin d’un vent très fort. En deux trois coups à seulement, 50 - 60 km/h, ça suffit", nous explique-t-il.
Sur l’ensemble des mangues qui tapissent désormais le sol, un tri peut quand même être réalisé pour voir si certaines sont sauvables car "pas écrasées".
Le verger de Grand Fond, avec son exposition au soleil idéale dans l'ouest, constitue le vivier de mangues de La Réunion. Il en sort des mangues José, Auguste, des américaines (la fameuse mangue qui se dévisse), des Léonard, des Lucie, des Keitt ou encore des mangues thailandaises qui répondent au doux nom de Nam Dok Maï.
Les jolies mangues du verger de Grand fond Saint-Gilles qui ont pris tant de temps à grossir sont tombées. Les bourrasques de vent qui ont accompagné le passage express du cyclone Freddy n’ont laissé quasiment aucune chance même aux plus résistantes.
"Je ne suis pas encore passé partout mais les fruits étaient presque à maturité donc ils étaient gros. Deux coups de vent et tout est à terre ! Certains endroits étaient protégés du vent donc il y en a encore un petit peu sur pied", explique Alexandre Law-Yat. Il faut dire que le producteur a de quoi explorer avec pas moins de 35 hectares de verger.
Pas besoin de 100 km/h
Il pouvait espérer fournir les marchés jusqu’à la fin de la saison estivale. "Des fruits étaient encore petits, on pouvait les récolter dans deux mois", observe-t-il en fin connaisseur.
Même si La Réunion est restée à bonne distance de l'œil du cyclone, l’agriculteur rappelle qu’il n’y a pas besoin de rafales à plus de 100 km/heure pour faire vaciller la production. "Quand les fruits sont à maturité, on n'a pas besoin d’un vent très fort. En deux trois coups à seulement, 50 - 60 km/h, ça suffit", nous explique-t-il.
Sur l’ensemble des mangues qui tapissent désormais le sol, un tri peut quand même être réalisé pour voir si certaines sont sauvables car "pas écrasées".
Le verger de Grand Fond, avec son exposition au soleil idéale dans l'ouest, constitue le vivier de mangues de La Réunion. Il en sort des mangues José, Auguste, des américaines (la fameuse mangue qui se dévisse), des Léonard, des Lucie, des Keitt ou encore des mangues thailandaises qui répondent au doux nom de Nam Dok Maï.