L’enquête de L’UFC-Que Choisir est [tombée]urlblank:http://www.zinfos974.com/Fraude-aux-mutuelles-Pres-d-un-opticien-sur-cinq-implique-selon-UFC-Que-Choisir_a71789.html et a fait du bruit. Un opticien sur cinq pratiquerait la fraude à la mutuelle, notamment en gonflant le prix des verres optiques, au détriment des montures, afin de falsifier sa facture et que le client soit mieux remboursé par sa mutuelle. Puisque c’est un sujet sensible, la plupart des opticiens du centre-ville de Saint-Denis n’ont pas du tout souhaité s’exprimer sur la question.
Malgré tout, un responsable de la firme Afflelou trouve « aberrant » que l’on puisse « encore parler aujourd’hui d’une histoire comme celle-ci ». Pour lui, c’est une affaire « grave » et « des mesures avaient déjà été prises au niveau national, il y a longtemps ». Les opticiens sanctionnés avaient même, pour certains, « perdu leur diplôme ». Scandalisé, il affirme que « l’on ne peux pas jouer avec ça et que ce n’est pas utile« .
Cependant, il n’est « pas étonné » de voir « certains opticiens indépendants » s’adonner à cette pratique, « parce que la conjoncture n’est pas simple » et qu’ils « s’en sortent comme ils peuvent », contrairement aux grandes structures qui tiennent le cap plus facilement.
Une double intention
Pour Guillaume Peyrot, Directeur Général de Centre Optique, les opticiens ont cette démarche, avant tout pour « satisfaire le client », qui, à cause de lois « injustes » sur le plafonnement du remboursement des mutuelles, « demande clairement aux opticiens de falsifier la facture ».
Il explique aussi que ce peut être « très tentant pour certains opticiens qui sont dans le creux de la vague », car leur marge sera supérieure. Mais il estime que son entreprise n’a « pas besoin de ça » pour contenter le consommateur, car elle a « des offres intéressantes ».
Il souligne que « des sanctions dures existent » et que cette démarche « manque de cohérence » car le risque encouru est très lourd. Selon lui, cette fraude existe de « moins en moins et semble en récession » même s’il est « difficile de la quantifier ».