Le 12 mars 2013, François Hollande déclarait à Dijon : "J’ai fixé un objectif, inverser cette courbe du chômage avant la fin de l’année".
L'échec de la baisse du chômage
En mai 2012, soit environ un an auparavant, lorsque le même François Hollande entrait à l’Élysée, la France comptait 2.922.100 demandeurs d’emploi. En juin dernier, le chiffre était de 3.553.500, soit 631.400 de plus. Et il ne cesse d'augmenter, mois après mois.
En janvier 2014, le même François Hollande déclarait : "Nous n’avons pas réussi dans l’année 2013 à faire diminuer le chômage". En 2015 non plus, au vu des derniers chiffres.
Ca ne l'empêche pas de continuer à essayer de nous endormir et à faire dans la surenchère par rapport à ses propres déclarations, à 24 heures d'intervalle !
La fable de la hausse de la croissance
Dans un premier temps, le chef de l'État avait affirmé hier, dans une interview aux journaux de la presse régionale, que de nouvelles baisses d'impôts seraient envisagées en France "si la croissance s'amplifie en 2016". Ce matin, constatant sans doute que les Français ne le croyaient plus et qu'il fallait donc faire encore plus fort, le voila qui annonce qu'une baisse d'impôts interviendra "quoi qu'il arrive en 2016". "Nous poursuivrons ce mouvement (de baisse de la fiscalité) car les Français doivent être les premiers bénéficiaires des résultats obtenus", a déclaré le chef de l'État.
Le chef de l'État a estimé que la croissance économique serait cette année supérieure à 1%, la prévision actuelle du gouvernement. "Il doit y avoir une croissance plus forte en 2016 (...) il y aura donc des baisses d'impôts quoi qu'il arrive en 2016. Pour en fixer l'ampleur, ça dépendra de la croissance que nous pourrons atteindre en 2016", a-t-il dit aux journalistes, en soulignant que neuf millions de foyers bénéficieraient d'une baisse cette année, après trois millions en 2014.
Les mensonges sur la baisse des impôts
La vérité, c'est que les impôts ont augmenté de 90 milliards depuis l'arrivée de François Hollande à l'Elysée !
Dans le même temps, après une hausse de 0,7% au premier trimestre de cette année, la France a vu sa croissance revenir à un niveau nul entre avril et juin. Malgré cela, le gouvernement a maintenu son objectif de 1% de croissance cette année, voire 1,5% selon le premier ministre Manuel Valls. Quant à 2016, comme la Commission européenne, Paris vise une hausse du PIB de 1,7%.
Cette légère hausse de la croissance n'est malheureusement pas due à des mesures courageuses prises par le gouvernement. Sous la responsabilité de François Hollande, la France, contrairement à la plupart des pays européens, n'a pris aucune mesure visant à corriger les graves défauts dont souffre notre société. Si faible hausse de la croissance il y a eu, en tout cas insuffisante pour créer des emplois, c'est uniquement dû à la baisse du prix du pétrole (sur laquelle le gouvernement n'a aucune part de responsabilité) et à celle des taux d'intérêt (dont il n'est pas plus responsable) qui nous permettent d'emprunter à faible coût sur les marchés internationaux.
Comment François Hollande et Michel Sapin peuvent-ils nous garantir que la croissance repartira en 2016? S'il est probable que le prix du pétrole restera très bas du fait d'un excès d'offre, quelles garanties ont-ils que les taux d'intérêt resteront aussi faibles? Déjà, ils commencent à remonter. Que se passera-t-il si demain ils venaient à s'envoler? Comment ferions-nous pour continuer à rembourser la dette colossale que le gouvernement de Manuel Valls continue à gonfler mois après mois?
Une dette publique qui augmente mois après mois
De la fin du 2ème trimestre 2012, date d'arrivée de François Hollande aux affaires, à la fin du 1er trimestre 2015, la dette publique de la France a augmenté de 219 milliards, dont 51,6 milliards pour le seul dernier trimestre, ce qui constitue une sensible augmentation du rythme. Le bilan final de François Hollande sera néanmoins moins élevé que celui de Nicolas Sarkozy. A une nuance près: l'ex-chef de l'Etat a dû affronter la crise la plus violente et importante que le monde avait connue depuis la seconde guerre mondiale, avec une récession de l'ordre de 3% en 2009. Rien de tel lors des premières années de mandat de François Hollande, au cours desquelles la croissance a simplement été plate.
Les risques d'une nouvelle crise économique
Par ailleurs, quelles garanties avons-nous de ne pas connaitre dans les semaines, les mois à venir, une nouvelle crise économique dont la chute vertigineuse de la bourse de Pékin semble être le prélude? Lire à ce sujet l'excellent article de Libération "Pourquoi faut-il s'inquiéter de la crise boursière en Chine?".
La France a connu des présidents et des Premiers ministres qui manquaient de courage dans le passé. Mais là, je pense que nous battons tous les records.
Malheureusement, quand on nous présentera la note, il faudra bien que tout le monde paye. Euh, non... Pas tout le monde. Uniquement la classe moyenne comme d'habitude. La vache à lait qui paye toujours tout pour les autres... Tous les autres...
L'échec de la baisse du chômage
En mai 2012, soit environ un an auparavant, lorsque le même François Hollande entrait à l’Élysée, la France comptait 2.922.100 demandeurs d’emploi. En juin dernier, le chiffre était de 3.553.500, soit 631.400 de plus. Et il ne cesse d'augmenter, mois après mois.
En janvier 2014, le même François Hollande déclarait : "Nous n’avons pas réussi dans l’année 2013 à faire diminuer le chômage". En 2015 non plus, au vu des derniers chiffres.
Ca ne l'empêche pas de continuer à essayer de nous endormir et à faire dans la surenchère par rapport à ses propres déclarations, à 24 heures d'intervalle !
La fable de la hausse de la croissance
Dans un premier temps, le chef de l'État avait affirmé hier, dans une interview aux journaux de la presse régionale, que de nouvelles baisses d'impôts seraient envisagées en France "si la croissance s'amplifie en 2016". Ce matin, constatant sans doute que les Français ne le croyaient plus et qu'il fallait donc faire encore plus fort, le voila qui annonce qu'une baisse d'impôts interviendra "quoi qu'il arrive en 2016". "Nous poursuivrons ce mouvement (de baisse de la fiscalité) car les Français doivent être les premiers bénéficiaires des résultats obtenus", a déclaré le chef de l'État.
Le chef de l'État a estimé que la croissance économique serait cette année supérieure à 1%, la prévision actuelle du gouvernement. "Il doit y avoir une croissance plus forte en 2016 (...) il y aura donc des baisses d'impôts quoi qu'il arrive en 2016. Pour en fixer l'ampleur, ça dépendra de la croissance que nous pourrons atteindre en 2016", a-t-il dit aux journalistes, en soulignant que neuf millions de foyers bénéficieraient d'une baisse cette année, après trois millions en 2014.
Les mensonges sur la baisse des impôts
La vérité, c'est que les impôts ont augmenté de 90 milliards depuis l'arrivée de François Hollande à l'Elysée !
Dans le même temps, après une hausse de 0,7% au premier trimestre de cette année, la France a vu sa croissance revenir à un niveau nul entre avril et juin. Malgré cela, le gouvernement a maintenu son objectif de 1% de croissance cette année, voire 1,5% selon le premier ministre Manuel Valls. Quant à 2016, comme la Commission européenne, Paris vise une hausse du PIB de 1,7%.
Cette légère hausse de la croissance n'est malheureusement pas due à des mesures courageuses prises par le gouvernement. Sous la responsabilité de François Hollande, la France, contrairement à la plupart des pays européens, n'a pris aucune mesure visant à corriger les graves défauts dont souffre notre société. Si faible hausse de la croissance il y a eu, en tout cas insuffisante pour créer des emplois, c'est uniquement dû à la baisse du prix du pétrole (sur laquelle le gouvernement n'a aucune part de responsabilité) et à celle des taux d'intérêt (dont il n'est pas plus responsable) qui nous permettent d'emprunter à faible coût sur les marchés internationaux.
Comment François Hollande et Michel Sapin peuvent-ils nous garantir que la croissance repartira en 2016? S'il est probable que le prix du pétrole restera très bas du fait d'un excès d'offre, quelles garanties ont-ils que les taux d'intérêt resteront aussi faibles? Déjà, ils commencent à remonter. Que se passera-t-il si demain ils venaient à s'envoler? Comment ferions-nous pour continuer à rembourser la dette colossale que le gouvernement de Manuel Valls continue à gonfler mois après mois?
Une dette publique qui augmente mois après mois
De la fin du 2ème trimestre 2012, date d'arrivée de François Hollande aux affaires, à la fin du 1er trimestre 2015, la dette publique de la France a augmenté de 219 milliards, dont 51,6 milliards pour le seul dernier trimestre, ce qui constitue une sensible augmentation du rythme. Le bilan final de François Hollande sera néanmoins moins élevé que celui de Nicolas Sarkozy. A une nuance près: l'ex-chef de l'Etat a dû affronter la crise la plus violente et importante que le monde avait connue depuis la seconde guerre mondiale, avec une récession de l'ordre de 3% en 2009. Rien de tel lors des premières années de mandat de François Hollande, au cours desquelles la croissance a simplement été plate.
Les risques d'une nouvelle crise économique
Par ailleurs, quelles garanties avons-nous de ne pas connaitre dans les semaines, les mois à venir, une nouvelle crise économique dont la chute vertigineuse de la bourse de Pékin semble être le prélude? Lire à ce sujet l'excellent article de Libération "Pourquoi faut-il s'inquiéter de la crise boursière en Chine?".
La France a connu des présidents et des Premiers ministres qui manquaient de courage dans le passé. Mais là, je pense que nous battons tous les records.
Malheureusement, quand on nous présentera la note, il faudra bien que tout le monde paye. Euh, non... Pas tout le monde. Uniquement la classe moyenne comme d'habitude. La vache à lait qui paye toujours tout pour les autres... Tous les autres...