A écouter François Caillé, il n’aurait jamais souhaité prendre la présidence de la SHLMR. « J’ai failli perdre mon groupe parce que je me suis trop dispersé. Si jamais je recommençais aujourd’hui, ce serait signe que je n’ai rien compris et que je n’ai tiré aucune leçon de ce qui m’est arrivé« , nous a-t-il déclaré en fin d’après-midi.
Pourtant, quoi qu’il en dise, il a bien essayé. Il a meme fait campagne, et ce n’est que devant la tiédeur (le mot est faible) des actionnaires et de ses pairs du MEDEF qu’il a renoncé il y a une semaine.
La décision était prise, restait à organiser la sortie. C’est là qu’entre en scène Yann de Prince, le nouveau président du MEDEF, qui était le seul à avoir la légitimité nécessaire pour pouvoir s’imposer au poste. Encore fallait-il que les choses se passent en douceur. C’est ce qui s’est produit après de nombreuses discussions entre les deux hommes.
Yann de Prince a su apaiser le dossier, ce qui lui a permis d’obtenir l’unanimité sur sa candidature lors du conseil d’administration du MEDEF de cet après-midi. C’est donc lui qui va remplacer Jean Chatel à la présidence de la SHLMR, avec le soutien total de François Caillé.
Ca ne veut pas dire que ce dernier ait définitivement renoncé. Lors de l’entretien téléphonique qu’il nous a accordé cet après-midi, il nous a affirmé « avoir vovation à présider un jour la SHLMR. Si mes affaires d’arrangent comme je l’espère« , nous a-t-il déclaré, « j’espère bien pouvoir occuper ce poste. Pourquoi pas dans un an, si tout va bien« .
Chassez le naturel, il revient au galop. Alors que quelques minutes plus tot, il nous affirmait avoir compris que c’était parce qu’il s’était dispersé qu’il avait mis son groupe en grand danger, et qu’on ne l’y reprendrait plus, quelques minutes plus tard il envisage de devenir président de la SHLMR dans un an. Décidément incorrigible, le François…