Il a beau être en colère et dénoncer les embauches familiales de complaisance : il vient de faire recruter sa fille par la mairie de Saint-Paul.
Ceux qui disent qu’Antoine Franco n’est pas aussi désintéressé qu’on le dise ont sans doute raison. Ils font valoir qu’après avoir soutenu Vergès à Saint-Paul il avait sollicité un poste de conseiller sur la continuité territoriale à la Région. Ne l’ayant pas obtenu il a commencé une campagne systématique de dénonciation d’Air Austral et du président de Région n’hésitant pas à diffamer et étant condamné pour cela.
Après avoir été candidat en 2008 sur la liste de Thierry Araye, Antoine Franco s’était rangé derrière Bello pour la partielle de 2009. Il se montrait très élogieux, multipliant les actes de déférence. Il espérait se voir confier l’animation d’une forme particulière de démocratie dont il était l’inventeur. Il se voyait déjà gérer le site dédié à cette initiative. Il avait commencé à réunir de futurs animateurs et à indiquer les orientations à appliquer. N’ayant pas obtenu ce boulot, Franco a réussi à faire embaucher sa fille.
Fidèle à ses habitudes, il nous dira si elle –qui vient du secteur privé- a les compétences pour cela, si un appel à candidature a été lancé et, s’agissant d’un salaire sur fonds publics, combien elle est payée.
Mais, selon toute vraisemblance, Franco estime de pas être totalement payé de retour. Du moins par Didier Robert. Ayant fait campagne pour le candidat sarkozyste, il veut obtenir des contreparties. Cela pourrait être des moyens pour faire revivre l’association Collair et son site. Ou alors un poste occulte de conseiller. On devrait en savoir plus dans les semaines qui viennent. C’est Mme Couapel -dont il est très proche- qui le soutient dans sa démarche.
Enfin, Franco veut être décoré de la Légion d’honneur. Comme toujours, il nous fait le coup à la fois de la sainte nitouche et la mijaurée en voulant nous faire croire qu’il n’en veut pas. Mais, parallèlement il fait jouer tous ses réseaux et attend une bonne nouvelle pour le 14 juillet.
Jean-Luc MICHEL
