Après des semaines de négociations, Allemagne et France ont réussi à s'entendre quant à un plan de relance européen, cet accord franco-allemand doit maintenant être validé par les autres membres de l'Union. L'accord prévoit que la commission européenne s'endette à hauteur de 500 milliards et répartisse la somme aux Etats, régions et secteurs économiques, selon leur degré d'atteinte par les conséquences de la pandémie.
Les 27 pays membres avaient mandaté la Commission européenne pour qu'elle planche sur un plan de relance, elle n'a pas encore rendu ses propositions, mas le couple franco-allemand, se considérant locomotive de l'Union, a trouvé un accord, qui n'était pas gagné il y a quelques semaines. En effet, l'Allemagne, tout comme les pays scandinaves et les Pays-Bas, ne voulait pas entendre parler de mutualisation des dettes.
Si les Etats membres réussissent à s'entendre autour de ce plan, il faudra en préciser les contours, qui demeurent flous à ce stade. France et Allemagne souhaitent par exemple que les sommes attribuées favorisent la transition écologique. Les deux Etats souhaitent aussi la mise en place d'un contrôle des investissements, afin que les secteurs stratégiques (santé, défense, ou énergie) ne passent pas sous pavillon étranger, la crise sanitaire ayant brutalement démontré que la dépendance à la Chine, notamment, est dommageable.
Les deux chefs d'Etat appellent de concert à la création de "l'Europe de la Santé", tout d'abord par la mutualisation des stocks de masques et autres équipements médicaux, mais aussi par l'harmonisation des données sur le Covid-19. Il s'agirait aussi de discuter d'une seule voix avec les laboratoires pharmaceutiques afin que certains pays ne s'approprient pas le vaccin tant attendu.
Les 27 pays membres avaient mandaté la Commission européenne pour qu'elle planche sur un plan de relance, elle n'a pas encore rendu ses propositions, mas le couple franco-allemand, se considérant locomotive de l'Union, a trouvé un accord, qui n'était pas gagné il y a quelques semaines. En effet, l'Allemagne, tout comme les pays scandinaves et les Pays-Bas, ne voulait pas entendre parler de mutualisation des dettes.
Si les Etats membres réussissent à s'entendre autour de ce plan, il faudra en préciser les contours, qui demeurent flous à ce stade. France et Allemagne souhaitent par exemple que les sommes attribuées favorisent la transition écologique. Les deux Etats souhaitent aussi la mise en place d'un contrôle des investissements, afin que les secteurs stratégiques (santé, défense, ou énergie) ne passent pas sous pavillon étranger, la crise sanitaire ayant brutalement démontré que la dépendance à la Chine, notamment, est dommageable.
Les deux chefs d'Etat appellent de concert à la création de "l'Europe de la Santé", tout d'abord par la mutualisation des stocks de masques et autres équipements médicaux, mais aussi par l'harmonisation des données sur le Covid-19. Il s'agirait aussi de discuter d'une seule voix avec les laboratoires pharmaceutiques afin que certains pays ne s'approprient pas le vaccin tant attendu.