
A l'approche des inscriptions dans les universités, le ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche rappelait au début du mois les modalités d'inscription pour la rentrée universitaire 2010/2011. Il soulignait alors qu'il devient obligatoire de proposer aux étudiants un paiement fractionné en trois versements des droits d'inscription ainsi que ceux de sécurité sociale.
Voilà la pomme de discorde qui oppose aujourd'hui l'Université de la Réunion à deux mouvements étudiants, une nouvelle fois hissés contre l'administration pour non-respect des droits de scolarité.
Alors que la première session d'inscription s'achève demain midi, aucun de ces nouveaux étudiants n'aura pu bénéficier d'un paiement fractionné. Le Mét (Mouvement des étudiants) et Réunir-CE Notre envie d'avenir, espèrent changer la donne pour les prochains inscrits et demandent simplement que la loi soit respectée.
Une note de service hors la loi ?
"Il y a un décret, des textes de loi, nous demandons que l'Université de la Réunion les respecte. De nombreux étudiants n'ont pas encore reçu leur bourse, préparent actuellement leur déménagement et doivent payer les frais d'inscription (qui varient entre 378 euros pour les cursus licence à 768 euros pour l'école d'ingénieur)", explique Mathieu Morel, élu au conseil d'administration de l'Université et président du Mét.
L'université n'a visiblement pas l'intention de changer cela. Une note de service datant du 1er juillet portant sur "les modalités d'encaissement d'inscription" rédigée par l'agent comptable stipule clairement que "les paiements en plusieurs chèques émis simultanément et à déposer à des dates différentes sont à proscrire", et que "les prélèvements automatiques permettent de régler le problème de fractionnement principalement pour les inscriptions en formation continue. Concernant des droits d'inscription en formation initiale, ce moyen devrait être peu utilisé (...) En formation initiale, compte tenu de la lourdeur du suivi comptable, cette procédure doit rester exceptionnelle et limitée aux inscriptions en master".
Pendant les vacances... pas de réponse
A plusieurs reprises, les deux mouvements étudiants ont interpellé l'université à ce sujet mais il n'y a pas grand monde dans les couloirs en cette période de vacances... Seule réponse pour le moment apportée, de manière officieuse, un manque de personnel pour gérer un paiement fractionné. Le Mét a choisi de déposer un recours en excès de pouvoir ce jour, Réunir-Ce Notre envie d'avenir a opté pour une méthode plus douce : "Le président, les vice-présidents, le secrétaire général... Ils sont tous en vacances. Nous préférons attendre qu'ils reviennent afin qu'un véritable dialogue se mette en place. Nous aviserons alors", affirme Sébastien Bouchier, président de Réunir-CE. La rentrée risque d'être mouvementée...
Voilà la pomme de discorde qui oppose aujourd'hui l'Université de la Réunion à deux mouvements étudiants, une nouvelle fois hissés contre l'administration pour non-respect des droits de scolarité.
Alors que la première session d'inscription s'achève demain midi, aucun de ces nouveaux étudiants n'aura pu bénéficier d'un paiement fractionné. Le Mét (Mouvement des étudiants) et Réunir-CE Notre envie d'avenir, espèrent changer la donne pour les prochains inscrits et demandent simplement que la loi soit respectée.
Une note de service hors la loi ?
"Il y a un décret, des textes de loi, nous demandons que l'Université de la Réunion les respecte. De nombreux étudiants n'ont pas encore reçu leur bourse, préparent actuellement leur déménagement et doivent payer les frais d'inscription (qui varient entre 378 euros pour les cursus licence à 768 euros pour l'école d'ingénieur)", explique Mathieu Morel, élu au conseil d'administration de l'Université et président du Mét.
L'université n'a visiblement pas l'intention de changer cela. Une note de service datant du 1er juillet portant sur "les modalités d'encaissement d'inscription" rédigée par l'agent comptable stipule clairement que "les paiements en plusieurs chèques émis simultanément et à déposer à des dates différentes sont à proscrire", et que "les prélèvements automatiques permettent de régler le problème de fractionnement principalement pour les inscriptions en formation continue. Concernant des droits d'inscription en formation initiale, ce moyen devrait être peu utilisé (...) En formation initiale, compte tenu de la lourdeur du suivi comptable, cette procédure doit rester exceptionnelle et limitée aux inscriptions en master".
Pendant les vacances... pas de réponse
A plusieurs reprises, les deux mouvements étudiants ont interpellé l'université à ce sujet mais il n'y a pas grand monde dans les couloirs en cette période de vacances... Seule réponse pour le moment apportée, de manière officieuse, un manque de personnel pour gérer un paiement fractionné. Le Mét a choisi de déposer un recours en excès de pouvoir ce jour, Réunir-Ce Notre envie d'avenir a opté pour une méthode plus douce : "Le président, les vice-présidents, le secrétaire général... Ils sont tous en vacances. Nous préférons attendre qu'ils reviennent afin qu'un véritable dialogue se mette en place. Nous aviserons alors", affirme Sébastien Bouchier, président de Réunir-CE. La rentrée risque d'être mouvementée...